Mercredi 01 novembre 2023 : participants : Henri et Olivier

Sortie dans l'Aude du côté de Citou afin de rechercher un accès au cours amont de l'Aven du Chevreuil.

La coloration réalisée dans ce secteur a montré la relation entre la perte de la rivière Argent Double et l'Aven du Chevreuil puis vers le Trou des Bories 3 et enfin la résurgence de Laidoux.

On fouille d'abord une ancienne carrière de calcaire mais aucun des trous n'a de courant d'air. On remonte ensuite la rivière à sec de l'Argent Double.

On repère une belle zone de perte en rive gauche avec un trou sur diaclase où le conduit se prolonge sur au moins 5m avec un agrandissement au fond. Présence d'un petit courant d'air soufflant.

Cette cavité connue du SCM est un bon candidat pour une nouvelle coloration afin de mesurer la vitesse de passage jusqu'à l'Aven du Chevreuil.

A désobstruer avec l'accord de la mairie au préalable car situé près du village.

Ensuite, je pars prospecter au-dessus de la route, et découvre d'un petit trou souffleur alternatif (vent à l'extérieur). Début de désobstruction ; les cailloux tombent de plusieurs mètres.

A revoir par temps stable avec un bon écart thermique.

Mercredi 07 mai 2023 : participants : Henri et Olivier

Retour à la frontière de l'Aude et de l'Hérault pour prospecter en aval de l'Aven du Chevreuil.

L'important courant d'air aspirant rencontré dans la trémie aval de l'aven indique qu'il y a une ou des entrées basses.

On commence donc par chercher dans le ruisseau des Trémouls, là ou passe la faille géologique, mais rien de trouvé en bord de ruisseau ni dans les talus proches.

La végétation ne facilite pas les choses dans ce secteur très sauvage.

On continue ensuite à prospecter en descendant le ruisseau de Linze.

Nous n'avons pas retrouvé  le départ d'aven colmaté à -2 ni la fissure qui fait du bruit (en rapport avec les intermittences du Trou des Bories 3) signalés par Daniel M.

Par contre, je suis allé visiter un aven en bord de ruisseau avec un spit rouillé à l'entrée. Il s'agit d'une cavité désobstruée par Daniel M. et André C. il y a bien longtemps.

Donné pour -9 et bouché ; je constate que la cavité est plus profonde que prévue avec la descente d'une faille jusque vers -15 au niveau d'un beau contact schistes / dolomie.

Le talus est trop pentu pour envisager une désobstruction mais il y a des signes clairs du passage de l'eau (à l'aplomb du ruisseau de Linze et en direction "sud-est".

Je remonte jusqu'à un palier ébouleux vers -5 en direction "nord ouest". Passages de plusieurs étroitures vraiment pas large dont une chicane dans le banc de schistes épais de seulement 1m environ (comme sur les cavités du massif des Verreries-De-Moussans) puis remontée très étroite dans la fracture.

Elargissement concrétionné puis de nouveau passage étroit dans les galets calcités pour tomber sur un P5 borgne dans la même faille. En face la cassure se prolonge sur un sol sableux avec des morceaux de schistes. Cela fini en méandre trop étroit pour m'engager en treillis et polaire...

Par contre il y a la présence d'un courant d'air alternatif en rapport avec le vent fort extérieur (ou alors avec les intermittences).

En tout cas, cette cavité mériterait d'être agrandie, topographiée et désobstruée afin de poursuivre ce courant d'air.

Pour finir, on descend le Linze 400m plus en aval pour tomber sur l'entrée du fameux Trou des Bories n°3 : l'entrée originale est protégée par une poubelle pour éviter que les crues n'obturent les passages étroits.

Je descend en touriste jusqu'au siphon vers -50. Je n'assiste pas à l'intermittence spectaculaire et inexpliquée en relation avec la source de Laidoux dans l'Argent double (brusque montée du niveau de 5m en quelques minutes...).

Par contre j'observe les parois bien lavées qui suintent d'eau...signe précieux de l'intermittence qui permettra d'être sur nos gardes pour la sortie du lendemain à l'Aven du Chevreuil.

Avec Henri, on finit notre boucle prospective en remontant le Linze jusqu'au captage : le ruisseau se perd totalement dans une vasque aux alentours de 1 l/s.

On trouve un petit trou souffleur dans les galets mais il est placé sous un rocher instable de plusieurs tonnes...il vaut mieux désobstruer une autre perte en amont qui est contre la roche mère.

Mardi 01 novembre 2022 :

Sortie dans le Minervois à la frontière des départements de l'Aude et de l'Hérault.

Henri a découvert un important trou souffleur cet été et après plusieurs séances désobstruction avec les collègues de l'AMES ; ils ont atteint la côte -89 dans une branche partant vers le nord.

Aujourd'hui, nous partons explorer un départs de puits dans la branche sud vers la côte -60.

La cavité est un gros chaos de blocs où l'on descend jusqu'à atteindre une importante faille globalement axée nord-sud.

Henri a fait un gros boulot d'aménagement avec marches ; vérin et barre pour soutenir un bloc instable ; échelle métallique.

Arrivé à -60 sur un palier ébouleux. Je commence par fouiner à l'horizontale dans l'axe de la faille. Après avoir avancé dans une zone étroite et boueuse, je parviens en balcon au-dessus d'un puits ébouleux où les cailloux tombent sur 20 ou 30m dans un volume important : ça promet.

Le coin est boueux et instable donc on revient au pied de la corde et je descend en oppo une faille parallèle très propre et étroite qui donne sur un palier plus grand qui surplombe une grande faille inclinée où la corde devient nécessaire.

Pendant que je commence à équiper avec une 1ère corde de 20m pendant qu'Henri remonte chercher une autre corde à -30.

Nous n'avons que 5 amarrages mais nous parvenons à descendre la faille sur une vingtaine de mètres pour tomber sur un jolie lit de ruisseau temporaire.

Nous pensons être vers -95.

On part vers le nord qui semble être l'amont et où on note un bon courant d'air soufflant.

On fait une cinquantaine de mètres jusqu'à une zone où il faut escalader. Je poursuit encore sur une cinquantaine de mètres en remontant sur une quinzaine de mètres environ en m'arrêtant sur une zone plus étroite où il faut continuer à escalader.

Revenu au pied de la corde, on part vers l'aval où le parcours est plus sportif ; il faut soit ramper dans le lit du ruisseau soit escalader dans des zones boueuses et ébouleuses. Je poursuis seul sur une soixantaine de mètres avec la découverte d'une jolie zone de coulées et de grands volumes en hauteur (20 à 30m).

Arrêt sur chaos de blocs et lit de ruisseau qui se perd dedans avec zone boueuse.

La suite doit être au-dessus du chaos rocheux soit 10 à 15m au dessus du lit du ruisseau.

Il y a de ce côté un courant d'air aspirant.

Cela fait environ 200m de première avec la découverte d'un actif temporaire qui est vraisemblablement calé sur la faille géologique. Il est possible que ce soit un affluent qui rejoigne la zone noyée alimentant le Trou des Bories et la résurgence de Laydoux.

Pour finir, Henri me fait visiter la branche nord et son impressionnant chaos où les blocs de la taille d'un autobus surplombent un beau P40. Je fais une vingtaine de mètres de première en escaladant un affluent temporaire qui se pince vers -25.

Le terminus vers -91 doit probablement rejoindre l'amont que j'ai exploré où une diaclase perpendiculaire étroite apparait en hauteur. Courant d'air soufflant de ce côté et 2 départs à explorer dans le dernier tronçon du P40.

En tout cas c'est une belle découverte dans un secteur chahuté géologiquement parlant mais où la surface du massif est importante avec la possibilité de découvrir de belles zones concrétionnées dans les secteurs fossiles (présence de mines de zinc = concrétions vertes ?). 

Mardi 30 octobre 2018 : participants : Henri ; Olivier (et Lina)

Sortie en terre minervoise dans les gorges de la Cesse.

On descend creuser le trou souffleur repéré il y a quelques temps non loin du contact schistes / calcaires.

Au passage Henri me montre l'entrée du trou du moulin de gentil découvert par Richard où Il y a un bon courant d'air.

On continu à flanc de vallée pour tomber sur l'entrée de l'aven de la fête des pères qu'on revisite et qui sera à topographier ultérieurement (50m estimé pour -17).

On arrive ensuite sur le chantier et on attaque les perçages. La zone étant très pentue, on fait une plateforme avec les déblais.

Le courant d'air arrive sous une zone de blocs qu'il faut agrandir prudemment.

A suivre.

Au retour, on revoit un trou souffleur au bord du chemin que nous avons attaqué avec mon père il y a longtemps. En s'engageant tête la première, je remarque une diaclase concrétionnée qui rentre plein massif et d'où provient le courant d'air. Dommage que la situation de cette cavité soit située en bord de sentier fréquenté.

Jeudi 29 mars 2018 :

Sortie prospection sur le massif de Pardailhan.

Je suis allé revoir le secteur en dessous de Coulouma.

Il sort pas mal d'eau au contact entre les calcaires marmoréens et les schistes.

Ce jour environ 20l/s visible dans différents griffons de l'excédent du captage.

Je repère en amont une sortie d'eau temporaire qui doit bien débiter une centaine de litres par seconde en crue.

Je poursuis les recherches en amont et découvre une zone de blocs lavés qui descend sur le côté du ruisseau. Il s'agit d'un évent temporaire qui doit débiter entre 50 et 100 l/s en crue.

Il semble y avoir une bande de schistes qui force l'eau à sortir en ce point. Hélas, pas de courant d'air (siphon?).

En fouillant au dessus, je trouve une minuscule fissure qui souffle.

A désobstruer durant les beaux jours.

Il y a sûrement un jolie réseau à trouver la dessous et pourquoi pas une connexion vers la source de Malibert qui est l'exutoire majeur du massif (300 l/s en moyenne).

En effet, les altitudes des sorties d'eau sont identiques et une faille géologique en amont relie les 2 sites...