Dimanche 27 Novembre 2022 :

Reprise du chantier hivernal à l'Aven du Cerisier.

Plusieurs dizaines de bacs remontés jusqu'au mur de stockage (environ 0,4M3 creusé).

Je rajoute 2 marches et 1 AF pour suspendre le kit.

Il faudra prévoir une réhausse du mur de stockage prochainement.

J'estime le volume de stockage restant à 1M3 environ ce qui correspond à peu près au volume restant à creuser.

Un sondage au fond m'indique que l'eau se trouve 40 cm sous le fond actuel donc il reste environ 0,4M3 à creuser avant d'être bloqué par l 'eau.

Dimanche 12 décembre 2021 :

Nouvelle séance à l'aven du cerisier.

J'ai creusé la poche de terre à -7 (1M3) afin d'être sûr qu'il n'y ait pas un départ derrière. Malheureusement, il n'y a rien.

Le fond du trou s'est comblé sur 0,5m. J'enchaine ensuite par quelques perçages dans la coulée stalagmitique.

Dimanche 26 décembre 2021 :

Début de burinage de la coulée mais le perfo rend l'âme... donc je finis ça à la massette et burin.

Dimanche 09 janvier 2022 :

Plusieurs perçages dans la coulée mais il y a pas mal de poches de vide. Il faudra prévoir une manière plus classique et efficace la prochaine fois.

Mardi 11 janvier 2022 :

Le matin : déséquipement de l'Aven de la Brugère (fort taux de CO2 à partir de -17 : environ 4%).

L'après midi je retourne à l'aven du cerisier avec le petit groupe électrogène + perfo filaire et mèche de 16 X550.

Samedi 15 janvier 2022 :

Déblayage et stockage sur le côté qui commence à devenir instable.

Malheureusement j'arrive sur le rocher derrière la coulée de calcite donc les perspectives s'amenuisent.

J'ai commencé à transférer les déblais sur la poche de stockage supérieure.

Il va falloir évacuer tous les déblais du fond pour pouvoir avoir la place de creuser tant qu'il n'y a pas d'eau : prévoir ferrailles pour ancrer le mur de stockage.

Dimanche 23 janvier 2022 :

Déblayage et construction du mur de stockage avec des fers à béton et grillage et remblaiement derrière.

En fin de séance, le stockage est déjà plein.

Il va falloir réhausser le mur et le renforcer avec des cornières.

Pose de 2 marches côté nord ouest.

Samedi 27 Novembre 2021 :

Je suis allé revoir l'Aven du Cerisier qui ferait un bon chantier en saison hivernale.

J'ai toujours la conviction qu'il s'agit d'un accès potentiel au réseau amont de St Marcel (N17) au vue des formes de creusement (coups de gouges par ascensum).

Le fond c'est colmaté de terre et il n'y a pas d 'eau ni CO2 (il y a même un courant d'air aspirant mais il s'agit peut-être de convection).

Afin de faciliter les aller-retour et éviter de porter baudrier et quincaillerie il faudra prévoir d'équiper le trou en marches.

J'en ai profité pour revoir la zone terreuse à -3 : absence de courant d'air et c'est peu probable que ce soit la suite logique de la cavité.

Par contre constat que les coups de gouge se trouvent en paroi droite contre la coulée : il faudra prévoir de décaisser la terre du palier à -6 pour être sûr qu'il n'y ai pas un départ caché avant de tenter de creuser à travers la coulée stalagmitique qui a colmaté une partie du puits.

Je profite du temps froid sans vent pour manger près du feu puis je reprend les hostilitées l'après midi :

Perçages de plusieurs trous au fond dans la coulée de calcite où il y a des poches de vide mais hélas pas de courant d'air.

Dimanche 28.07.13 :

Nouvelle séance solo à l'aven du cerisier.

Une grosse vague orageuse est prévue dans la soirée, aussi je prévois d'effectuer un gros caramel dans la parois calcitée pour espérer faire évacuer l'eau des prochains orages.

Hélas, en arrivant au fond, ce n'est pas l'eau qui me gène ni le CO2 mais un obtacle plus délicat : un gros serpent se trouve au fond !

Il s'agit d'une belle couleuvre qui a du cherché à se mettre au frais et qui est tombée dans le puits.

Je m'improvise charmeur de serpent mais la bête siffle méchamment : je vais cherché une gamate et avec la pioche je met le reptile dedans avec quelques sueurs froides. Je remonte tirer la gamate avec la corde puis je relache la couleuvre plus loin sur le lapiaz.

Je peux enfin accéder au fond : Il n'y a plus une goutte d'eau dans les trous de barre à mine effectués dans l'argile.

Je creuse un sondage sur 50cm de plus et perce ensuite 3 trous en diamètre 12 dans la parois calcitée. Une fois dehors, je déclenche et attaque le casse croûte à l'ombre.

Ce tir sera surement le dernier a moins que des personnes soient motivés pour creuser le dernier mètre de terre.

Il restera à récupérer encore le matériel mais il faudra attendre un moment pour que les gaz s'évacuent.

L'aven du cerisier présente un creusement ancien de bas en haut mais la calcite semble avoir colmaté le passage vers N17.

Je passe donc à un nouveau chantier à proximité de l'aven de champ vermeil : ce coup-ci il s'agit d'une perte "jeune" mais qui présente un bon courant d'air soufflant. Cela vaut le coup d'essayer car il peut y avoir des surprises avec la présence de puits parrallèles (cas de l'aven Vitalie avec le V1 et le V2 séparés de seulement 5m).

Après un rapide creusement de la terre, je découvre l'orifice côté nord d'un puits en conduite forcée de 30cm de diamètre pour environ 3m de profondeur. Le premier mètre sera dur à casser car composé de strates horizontales fissurées mais plus bas le rocher semble plus compact.

A suivre.

Dimanche 16.06.13 : participants : Hugues, Olivier puis Jean-Jacques

Presque 1 mois après les dernières grosses pluies, il n'y a plus d'eau au fond de l'aven du ceriser.

Avec Hugues, nous avons installé le petit groupe électrogène ainsi que la ventilation. La bâche au dessus de la chèvre a permis de se protéger un peu du soleil.

Un petit casse croûte à l'ombre des arbres puis nous nous sommes mis au travail.

Je suis descendu creuser au fond pendant que Hugues était à la poulie pour remonter de nombreux seaux de boue ainsi que des blocs de calcite. Nous avons ensuite changé de rôle et avons eut le renfort de Jean-Jacques pour vider les seaux.

La couche de boue noiratre en surface avait une odeur pourrie à cause des débris organiques qui ont macérés dans l'eau durant 7 mois... on se serait cru dans une station d'épuration !

Heureusement que dessous l'argile est propre mais hélas, après avoir creusé sur environ 40 cm de profondeur, nous sommes de nouveau tombé sur l'eau.

Un sondage à la barre à mine indique qu'il y a encore 1.5m de boue et d'eau avant de buter sur ce qui semble être le fond rocheux. A noter qu'en tapant côté ouest, il semble y avoir du résonnement et une sorte de plancher à 50cm de profondeur.

S'il ne pleut pas, le niveau devrait continuer à baisser d'environ 40cm par semaine. Ce serait bien d'arriver d'ici là à finir de sortir cette boue en espérant trouver le déversoir de ce siphon suspendu.