Samedi 29 avril 2017 : participants : Patricia ; Jo ; Philippe ; Olivier
Nouvelle séance à l'Aven Garou.
On prépare le matériel puis on mange à l'extérieur avant de rentrer dans le trou.
Philippe,Jo et moi récupérons le matos désob à -2 pour le descendre au chantier à -38.
Pendant ce temps, Patricia plante 2 spits (-3 et -20) et améliore l'équipement (suppression du relais à -15) ce qui permet de récupérer une C25.
On commence par creuser la petite galerie et on construit une rampe avec les déblais pour escalader les 2m d'accès à la petite galerie.
Au bout d'une heure de terrassement, le sol devient mou comme un sable mouvant, Philippe appelle ça du "blob".
Je m'aperçois que le courant d'air provient de derrière ma nuque : j'aperçois du noir derrière une lame rocheuse.
A force de creuser, on réussit à passer derrière : on est sur une plateforme dans une galerie de 2m de haut sur 1m de large qui surplombe un puits méandriforme d'une vingtaine de mètres. En bas ça semble gros !
Hélas, Philippe ne doit pas rentrer tard et prend le chemin du retour.
On continue à trois. Patricia équipe le premier jet mais nous n'avons pas beaucoup de matériel : 2 amarrages et 1 goujons + 2 dyneema.
On fait 3 amarrages forés et on complète grâce à une cordelette de Jo.
Patricia descend 10m et plante le dernier goujon plein vide sous un talus ébouleux. Elle est au dessus d'un puits de plus de 10m de profondeur et de plus de 5m de diamètre. Elle remonte car elle est fatiguée et a froid.
Je prends le relais et raboute la C15 de 20 ans d'âge que Jo a eu la bonne idée d'amener.
On fini par toucher le fond mais il ne reste que quelques mètres de corde et plus aucun matériel : ouf!
En bas, le sol et les parois sont bien lavés : un actif temporaire doit cascader en crue depuis le palier ébouleux en face du fractio sur goujon.
La suite est une galerie méandriforme de 4 X 1,5 qui débouche au pied d'une énorme cheminée de 10m de diamètre pour au moins 20m de haut.
Hélas, la suite en profondeur semble compromise : le sol est constitué d'une trémie de blocs corrodés et on a perdu le courant d'air.
Là aussi, il doit y avoir des actifs qui doivent cascader par temps de crue.
Il y a des départs à 8m de haut à tenter en escalade artificielle.
On remonte content mais bien fatigués. On est à -60.
Ce dernier puits magnifique sera le puits Juna en hommage à la chienne de Philippe disparue récemment.
On sort tard et on remonte à la tombée de la nuit pour débriefer autour d'une bière au parking.