Vendredi 28 décembre 2012 : participants : AMES > Henri et Olivier ; Benoit l'après midi.
Après plusieurs séances de désob depuis cet été, les copains du club ont progressé jusque vers -30 au bas d'un puits de 12m où plusieurs départs ont été entrevus.
Avec Henri, on part avec 2 kits de matos désob + cordes pour trouver la suite. Finalement, il n'y aura besoin de rien ...
On nettoie le tir de confort au sommet du P12 puis on descend. Il faudra décaler l'équipement dans cette diaclase afin d'éviter les chutes de pierres.
En bas, on escalade quelques mètres sur un pont de bloc pour découvrir la suite de la diaclase qui descend derrière.
10m de descente en opposition et on prend pied dans une galerie avec un lit de ruisseau temporaire. On entend le bruit d'un actif et en remontant en amont on trouve un jolie ruisseau d'environ 1l/s. Il se perd dans une fissure impénétrable. La galerie que nous avons trouvé sert de trop plein en cas de crue. L'amont de cet actif provient d'un méandre étroit où l'eau arrive en cascadant.
En face la diaclase se termine sur une étroiture dans une zone concrétionnée.
Nous partons ensuite explorer l'aval qui se transforme en méandre surcreusé. La base est superbe avec un calcaire bien lavé. Le sommet par contre est plein de boue mais il y a quand même quelques concrétions dont une belle colonne blanche.
Le conduit tourne ensuite à 180° mais la base où se perd l'actif en crue est impénétrable. 3m au dessus se présente un méandre où il y a du courant d'air : c'est la suite à désobstruer.
J'explore ensuite un diverticule qui se termine sur une salle dans les schistes après avoir passé une série d'étroitures boueuses.
Pour finir, je part escalader l'extrémité nord de la diaclase principale d'où arrivent les coulées de calcite. 5m plus haut, je passe une étroiture verticale et retombe dans un agrandissement. Je remonte encore la coulée sur 5m. Un départ concrétionné à gauche sera à revoir. Je grimpe encore de 5m jusqu'à une zone avec 2 lucarnes qui redonnent dans une autre diaclase parallèle étroite. Le conduit remonte et se resserre mais au delà cela à l'air de s'agrandir et de résonner. Il semble y avoir du courant d'air là aussi.
Il est possible que cela donne sur un réseau supérieur correspondant à l'altitude 500m (comparable au niveau de galeries trouvées du côté des Verreries de Moussans).
Au total, nous avons fait environ 100m de première dans des conduits qui donnent l'impression d'être "dans le réseau". Le point bas doit se situer vers -38.
Il aura fallu traverser environ 20m de trémie verticale pour arriver sur la roche massive ; le courant d'air ne nous a pas menti.
Cette cavité est désormais baptisée Aven du Nobélou en souvenir d'un fidèle compagnon.
Avant de poursuivre les explorations et désobstructions au fond, il faudra au préalable agrandir et sécuriser certains passages puis équiper les verticales avec cordes et marches pied.
Une fois dehors, la bruine a cessé et nous pouvons nous changer pour manger au soleil.
L'année 2012 se termine sur une sympathique découverte.
L'après midi, Benoit nous rejoins et nous partons revoir une perte et plusieurs trous dans le ruisseau des lauzes.
