Mardi 22 octobre 2013 : participants : Henri ; Jean-Pierre et Olivier, et  Satine.

Retour en montagne noire héraultaise.

Poursuite de la désob dans le trou souffleur de la vallée de Rieussec.

La cavité à été baptisée le dino par rapport à la forme du rocher à l'entrée qui ressemble à une tête de dinosaure.

Depuis cet été les vaillantes équipes de l'AMES ont continués la désob. Ils ont ont ouvert et creusé un premier boyau sur 5m de long qui débouche dans une galerie de 2m de haut pour 1m de large en moyenne.

                           1er boyau de 5m de long                                                         Débouché du 1er boyau dans la galerie

Hélas cette galerie repart vers l'extérieur et finie colmatée au bout d'une dizaine de mètres.

                                  Vues de la galerie intermédiaire qui sert au stockage des déblais

Le courant d'air provenait d'une minuscule ouverture de 10cm de diamètre. Cette ouverture a été agrandie en un véritable tunnel en pleine roche sur 7m de long !

Heureusement que la galerie permet le stockage des gravats.

                                                                                                      Satine surveille le bon déroulement de la désob

Actuellement le front de taille est une conduite forcée remontante de 15cm de diamètre où derrière les cailloux tombent de 2 ou 3m dans un volume plus important.

La configuration en conduite forcée rend très difficile l'agrandissement du plafond. Finalement ;  après avoir fait partir de nombreuses pailles en plafond pour peu de résultat ;  nous décidons d'attaquer le sol rocheux pour raboter la partie remontante et gagner de la place en hauteur. Ce choix semble être le bon et il va falloir poursuivre pour arriver à voir comment se présente le ressaut vertical derrière.

Samedi 17 août 2013 : participants : Henri, Claude, Yann, Benoit, Olivier

Sortie dans la Cessière à la perte de Caihol.

Le temps est légèrement pluvieux le matin et il y a un faible risque d'orage en montagne... on discute un peu puis on décide d'y aller au vu de la sècheresse actuelle.

Il faut dire qu'on a pas le droit à l'erreur car l'entrée se situe 600m en aval de la perte active de la rivière et que les 400m de réseau se mettent entièrement en charge !

On s'équipe et on descend le puits d'entrée d'une douzaine de mètres.

En bas, on va voir un laminoir côté sud qui a été dégagé par les crues printanières. C'est étroit au début mais Benoit distingue un agrandissement plus loin. Il y a un courant d'air aspirant (surement une autre entrée plus en aval).

A noter la présence de nombreuses grenouilles dans les recoins de la salle d'entrée, elles ont été emportés suite à la dernière crue. 

Ensuite on part vers l'aval.

Heureusement que Claude avait dégagé le sable dans les points bas lors d'une sortie précédente, ça nous a fait gagner du temps et de l'énergie : merci !

Il faut dire que le parcours est assez sportif avec des kits car il y a environ 150m de galeries basses avec ramping, quatre pattes, points bas et une voûte mouillante.

Henri repart vers la sortie car il n'était pas libre toute la journée.

On dépasse le carrefour de l'affluent amont et l'on poursuit dans une ambiance de plus en plus boueuse.

Arrivés au terminus dans la bien nommée salle de la décantation, on commence par creuser l'argile qui colmate la base du départ à désobstruer. Il s'agit d'une petite diaclase coupée au milieu par un pont rocheux. Un fort courant d'air soufflant en sort.

4 pailles plus tard et après avoir bien joué de la massette, le passage devient praticable.

On casse la croûte puis je m'engage dans le conduit. Hélas une dizaine de mètres plus loin, je bloque sur un étroit boyau à moitié noyé : une voûte mouillante. Les dimensions sont trop étroite pour tenter de passer car le conduit fait au moins 5m de long.

Le courant d'air fait des rides sur l'eau et un laminoir remontant semble filer derrière ce boyau aquatique !

Il faudra revenir avec 25m de tuyau pour désiphonner le passage et agrandir le plafond.

Pour finir on en profite pour planter des crampillons dans la salle de la décantation au dessus de gros blocs argileux instables afin de passer dessus en main courante.

Chantier à  poursuivre tant que la sècheresse se maintient.

Mardi 23 juillet 2013 : participants : Henri, Jean-Pierre et Olivier

Petite retour sur les causses du minervois pour attaquer la désobstruction des trous souffleurs découverts le 19/05/13.

Nous avons ouvert le M7 où après quelques pailles et pas mal de blocs sortis, Henri à pu progresser d'environ 6m.

Arrêt sur diaclase étroite au sommet d'un ressaut de 2 ou 3m. L'entrée est un peu ébouleuse. La cavité se dirige vers le M6 où les cailloux tombent de 6 ou 7m.

Ensuite, nous avons attaqués le M9. La roche stratifiée nous a donné du fil à retordre mais finalement, j'ai pu m'engager derrière et descendre de 3m pour là aussi 6m de progression.

Comme beaucoup de pertes de ce secteur, la suite est une diaclase étroite qui demanderait beaucoup de travail.

Il faudrait trouver une diaclase majeure pour essayer d'arriver à rentrer plus facilement dans le massif :  peut être en prospectant en amont vers les grosses entrées fossiles ou bien au niveau du M3 qui est situé à proximité d'une importante faille géologique.

Mercredi 22 mai 2013 :

Sortie prospection l'après midi sur les causses du minervois.

Je suis allé revoir la grande vasque situé sur une importante faille géologique qui marque la fin des calcaires : RAS.

Ensuite, visite de la grotte du gourp des boeufs où cela faisait plus de 15 ans que je n'y avais pas mis les pieds.

Cette cavité donne une idée des galeries fossiles que nous risquons de rencontrer si nous arrivons à passer par les pertes temporaires récemments découvertes.

La cavité est relativement propre malgré la fréquentation ; par contre pas mal de concrétions sont cassées. Il y aurait 2 diverticules à revoir notamment celui colmaté par la concrétion et celui où arrive de l'eau par temps d'orage.

Pour finir prospection vers Cailhol dans le ruisseau de Brabunal. Le pendage fait que les pertes temporaires se trouvent en rive droite et ressortent dans la Cessière.

Une seule diaclase avec semblant de courant d'air repérée en rive gauche.

Les paysages dans ce ruisseau sont toujours aussi beaux.

Lundi 20 mai 2013 : participants : le matin : Yann, Henri, Jean, Benoit, Olivier. L'après midi : Henri et Olivier.

Sortie désobstruction au D1 le matin. Grâce au renfort des copains du club, le creusement avance vite.

Quelques pailles plus tard, nous stoppons sur une diaclase très corrodée de 20 cm de large qui descend sur environ 2m. Il faut calibrer sur toute la hauteur mais le soucis c'est que les parois ne sont que des gros blocs corrodées. L'eau passe à travers cette trémie.

On tente tant bien que mal de protéger l'orifice du D1 des prochaines crues avec un peu de ferrailles puis ; n'étant que 2 pour continuer l'après midi et vu qu'il y a des trous souffleurs à la pelle ; nous changeons de ruisseau et partons l'après midi attaquer la désob du B1. 

Après dégagement des embâcles, nous perçons plusieurs gros galets de rivière coincés dans la diaclase. Nous réussissons à descendre un ressaut d'1m de diamètre et autant de profondeur.

La suite est une étroite diaclase horizontale d'où provient un bon courant d'air. Nous creusons le sol pour gagner un peu de hauteur et évacuons plusieurs seaux de déblais. En fin d'après midi, on s'aperçoit que le courant d'air provient d'une lucarne en paroi droite et nous commençons à élargir un peu avant le côté gauche de la diaclase pour pouvoir mieux travailler par la suite.

La lucarne est à droite de la lampe : c'est petit mais ça souffle !