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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 16:17

Dimanche 19 mai 2013 :

 

Nouvelle sortie prospection en minervois sur le dernier ruisseau le plus au nord est du massif. D'après la carte géologique; je m'attend à trouver plusieurs pertes temporaires ...

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mais finalement je découvre une exsurgence temporaire rive gauche qui sort d'un éboulis au pied d'une barre rocheuse.

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                       Exsurgence temporaire M1

D'après les traces de crue, il doit sortir environ 10 l/s. Pas de courant d'air flagrant. Ce sera le M1. En repartant en amont je repère en face rive droite un lit de ruisseau qui remonte jusqu'à une petite barre rocheuse... et deuxième évent (M2). L'eau arrive d'une diaclase verticale de 15cm de large remplie de blocs bien lavés. Pas de courant d'air. Débit de crue estimé d'environ 20l/s.

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                             Exsurgence temporaire M2

Décidément, je m'attendais à découvrir des pertes mais voilà pour l'instant ce sont des résurgences !

Je poursuis plusieurs centaines de mètres en amont et fini par découvrir enfin un trou souffleur à l'allure habituelle : "trou de serpent" de 2cm de diamètre. Un rapide creusement au pied de biche permet d'entendre les cailloux tomber sur 2m. Le courant d'air est bien présent : ce sera le M3.

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                                              M3

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50m plus loin, je repère un lit de ruisseau moussu caractéristique... je le remonte et découvre 10m au dessus du ruisseau une nouvelle grosse exsurgence rive gauche (et de trois !). Le plus incroyable est qu'il s'agit un orifice pénétrable et vue les traces de crue, il doit sortir plus de 50l/s lors d'orages. J'entame l'exploration du M4.

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                                                                                                                        Exsurgence temporaire M4

Je pousse quelques cailloux et m'engage dans un laminoir en tenue de touriste (T-shirt et lampe torche entre les dents).

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5m plus loin carrefour. Je pars à droite dans une très étroite diaclase haute de 3m et large de 20 à 30cm. 10m de progression à l'égyptienne et j'arrive sur un ressaut de 2.5m. En bas, la galerie devient un peu plus humaine avec du sable bien lavé mais hélas je bute sur un laminoir colmaté.

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Revenu au carrefour, je poursuit ma reptation dans un laminoir d'1.5m de large pour 50cm de haut. Je m'arrête 15m plus loin sur un ressaut à désobstruer au fond duquel il semble y avoir un laminoir inférieur.

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Bilan : une bonne quarantaine de mètres de première sans creuser.

Reprise de la prospection toujours en amont ; pour l'instant les résurgences l'emportent sur les pertes.

Finalement après 1.2km depuis le point de départ de la prospection, j'arrive sur une belle zone bourrée de trous souffleurs : de M6 à M11. Il s'agit de diaclases et dans certaines les cailloux tombent de 3 à 8m. Le ruisseaux se perd à ce niveau (0.5l/s environ).

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                                                                                          Entrée du M6 (les cailloux tombent d'environ 8m)

En progressant en amont, le canyon laisse apparaitre des dizaines de grosses entrées : il s'agit de pertes fossiles en majeure partie colmatées. Je ne me suis pas trop attardé à voir ces départs du fait des nombreux habitants qui occupent le secteur : colonnie de taïchous (puces en perspectives!).

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           Doline de soutirage sur les berges du ruisseau                                                         Entrée du M7

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                                      M8                                                Perte du ruisseau au droit des trous souffleurs

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                                            M9                                                                                          M10

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                                              M11                                                                                          Porches fossiles

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Néanmoins, la taille de ces porches donne une idée des conduits que l'on va rencontrer la dessous. Bilan de la journée : plus d'une dizaine de cavités supplémentaires à désobstruer (pertes, exsurgences, trou souffleurs). 

La forte extension géographique du réseau souterrain est ainsi confirmée :

> 5.9km de distance à vol d'oiseau entre les pertes les plus au Nord et la résurgence au Sud.

>5.4km de distance à vol d'oiseau entre les pertes les plus à l'Ouest et celle la plus à l'Est.

Maintenant il n'y a plus qu'à creuser (mais lequel sur les 20 ?).

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 20:58

Samedi 18 mai 2013 :

 

Retour sur les causses du minervois.

Je pars d'abord revoir le D1 et le D4 : il n'y a pas eu de crue et les entrées n'ont pas bougées. Par mesure de précaution, je pose plusieurs grilles métalliques sur les orifices pour que cela bloque les débris végétaux en cas de crue et pour éviter que des bestioles tombent dedans.

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Ensuite continuation des recherches dans les ruisseaux parallèles.

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Découverte de 2 nouvelles pertes temporaires (C3 et C4) avec courant d'air mais c'est vraiment petit pour l'instant.

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                                     C4                                                                                     C3

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Ce qui est par contre déplorable c'est l'état des ruisseaux lorsqu'il y a des ponts à proximité : ça sert de dépotoir aux villageois des alentours. Il ne s'agit pas de vieilles pratiques car il y a aussi des charognes récentes. Encore du boulot en matière d'éducation...

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Nouvelle prospection dans un autre ruisseau quelques kilomètres plus loin. Le coin est très sympa et le ruisseau coule à environ 5l/s.

Je trouve seulement une seule perte située 1.5m au dessus du ruisseau mais elle semble avoir absorbé beaucoup d'eau. Elle est encombrée de nombreux débris végétaux. Un très bon courant d'air soufflant en sort...Ce sera le B1.

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                                                                                                                             Entrée du B1

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                   L'entrée juste au dessus du ruisseau

Le contact shistes / calcaire se trouve environ 200m en amont et il semble que ce soit le ruisseau qui a le plus de débit sur les 3 prospectés. 

 

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5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 17:40

Vendredi 26 avril 2013 : participants : Henri et Olivier

 

Retour aux pertes temporaires. Vu le nombre de trous découverts précédemment, je commence par marquer les entrées à la peinture du D1 au D4.

Avec Henri, on travaille d'abord au D4.

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Plusieurs perçages permettent de descendre de 3m mais le conduit est trop exigu pour se baisser et ramasser les déblais. On aperçoit un départ descendant qui part sous le ruisseau. La poursuite de la désobstruction demandera pas mal de travail de calibrage pour avoir la place de creuser au fond. Vu qu'il n'y a pas de courant d'air, on part désobstruer le D1 en plein ruisseau.

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On commence par élargir la tranchée et ressortir plusieurs seaux de déblais.

Ensuite on procède à quelques perçages dans des blocs corrodées.

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En fin d'après midi, en tapant avec la barre à mine, on perçoit le doux son des cailloux qui tombent de 4 ou 5 m dans un vide plus important...Le courant d'air est toujours bien présent malgré la faible température extérieure : Il y a de la première dans l'air cet été !

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On colmate le fond du trou avec des galets en espérant que les prochaines crues ne bouchent pas la cavité.

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Avant de filer à la réunion du club à Cesseras, on part voir la résurgence présumée dans le lit de la Cesse.

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Pour finir on jette un coup d'oeil à la perte de Cailhol : la Cessière coule encore 100m en aval mais à faible débit (10l/s).

La grille est recouverte de galets et il n'y a pas de tourbillons : espérons qu'elle ne soit colmatée qu'en surface.

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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 16:06

Lundi 22 avril 2013 :

 

Retour en Minervois. Je pars prospecter plusieurs ruisseaux mais les niveaux d'eau sont encore hauts.

Je repère néanmoins plusieurs zones possible de pertes ainsi qu'un jolie coin de baignade.

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Je reviens ensuite dans le ruisseau où j'avais trouvé les 6 trous à courant d'air.

La crue du mois de mars est passé partout : 2 trous ne soufflent plus (soit un siphon est amorcé soit ils sont bouché par les feuilles).

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Le premier trou que j'avais trouvé est complètement recouvert par les galets et les feuilles mais heureusement le filtre de blocs que j'avais fait a bien fonctionné : je réouvre le trou et retrouve le bon courant d'air soufflant. Une mesure de température indique bien qu'il y a de l'eau là dessous car il est froid vu la faible altitude à laquelle il s'ouvre.

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Poursuite de la prospection dans un ruisseau parallèle où d'après la carte géologique je suppose la présence d'autres pertes.

Bingo ! je découvre effectivement 4 autres trous à courant d'air (2 ébouleux et 2 dans le calcaire massif). Le premier a la particularité d'avoir un très gros courant d'air aspirant (entrée haute).

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Le quatrième est une étroite diaclase soufflante 3m au dessus du ruisseau mais qui demandera beaucoup de travail.

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Cela porte à 10 le nombre de pertes temporaire découvertes et démontre l'importance du massif en terme de superficie (environ 10km2).

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 17:55

Jeudi 28 février 2013 :

 

Retour aux trous aspirateurs de la veille par un accès plus direct.

Je me rend d'abord au premier trou découvert hier qui s'ouvre en plein dans le lit du ruisseau.

Je creuse dans les galets et la terre en suivant le courant d'air aspirant. Au bout de quelques heures le trou se transforme en tranchée et une paroi calcaire très corrodée apparaît côté sud.

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A force de titiller le remplissage, un affaissement dégage une ouverture avec un très gros courant d'air. Il s'agit d'une faille ébouleuse où les cailloux tombent de quelques mètres.

Avec le vent extérieur, le trou se met en mode alternatif et les phases de souffle et d'aspiration sont vraiment impressionnantes. Je matérialise ce courant d'air en faisant brûler des végétaux : le tirage est assuré avec ce courant d'air!

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Il y a néanmoins pas mal de boulot pour espérer passer. Je protège l'orifice avec de gros galets en espérant que cela résistera aux crues printanières.

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Je pars donc voir le N°2 afin de voir si cela ne passerai pas plus facilement. Là par contre l'intérêt est moins évident car après déblaiement, il s'agit d'une fissure avec un courant d'air assez faible.

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Ayant encore un peu de temps, je pars prospecter une nouvelle fois le ruisseau en amont du N°3. Je découvre un nouveau trou (N°6) dans une belle zone diaclasée. Il s'agit d'un trou dans la terre avec un fort courant d'air aspirant.

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Un rapide déblaiement permet de voir un ressaut d'environ 4m presque passable dans une diaclase encombrée de blocs. Le conduit semble passer sous le ruisseau.

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Décidément ce coin est riche en cavités. Il va y avoir de quoi faire lors des prochaines séances.

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 18:12

Mercredi 27 février 2013 :

 

Sortie au dessus du village de La Caunette pour visiter l'aven Onésiphore. Il s'agit d'un puits que nous avons ouvert avec mon père dans les années 90 et où nous avions stoppé sur une trémie avec courant d'air à -5. Les collègues du club on repris la désob et après de nombreuses séances ils ont trouvé une suite récemment.

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Il y a eut un gros travail de désob (creusement de la faille sur 3m de haut et passage de 2 trémies) mais la récompense est une belle salle de 5 à 6m de large pour 2 à 8m de haut sur 20m de long.

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Il y a quelques jolies concrétions et des formes de creusement en régime noyé reprises par une tectonique récente.

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Je fais le tour de tous les diverticules mais le fort courant d'air chaud qui sort à 13.9°C à l'entrée semble provenir du côté sud de la base d'une diaclase. A cet endroit le courant d'air semble froid et sec : il y a de fortes chances pour que cela provienne du trou de la DDE qui aspire non loin de là en bord de route.

Néanmoins la cavité est bien placée à proximité d'une importante faille géologique et 80m dessous se trouve la rivière souterraine de La Caunette.

L'après midi, je pars prospecter sur le plateau et repère 2 départs dans une zone où il y a pas mal de vestiges de concrétions en surface (décapage du à l'érosion).

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Pour finir, je change de coin et pars voir un ruisseau qui semblait intéressant après étude de la carte géologique. Finalement le secteur s'avère décevant mais je continu néanmoins en amont et arrive sur une belle zone. Je trouve un premier trou minuscule en plein milieu du lit du ruisseau.

ça ressemble à un trou de serpent au bémol près qu'un trou de serpent n'aspire pas méchamment la fumée ...

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                            Faut ouvrir l'oeil et le bon ...                                                         N°1 Petit trou deviendra grand !

Je poursuis quelques dizaines de mètres en amont et trouve sur le talus un autre trou terreux où il y a aussi du courant d'air aspirant.

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                                           N°2

Poursuite de la remontée du ruisseau et environ 50m plus loin je trouve un petit départ dans une barre rocheuse. Une diaclase étroite descend sur 3m environ mais il ne semble pas y avoir du courant d'air.

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                                                                                                                                           N°3

500m plus loin, je trouve un quatrième départ dans les galets avec un bon courant d'air aspirant : cela fait une perte temporaire de plus dans la besace!

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                                               N°4

Je continu ma randonnée sur 1km de plus toujours en amont. Le ruisseau s'encaisse et devient de plus en plus jolie.

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Désormais il y a des porches de grottes fossiles un peu partout dont certains bien cachés sous les lianes de salsepareille.

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Je continu encore jusqu'à arriver sur la perte active du ruisseau (environ 0.5l/s).

Au dessus je trouve un trou souffleur avec les parois bien humide dans une zone où des déchets ont été jetés depuis le sommet des falaises (signe que je me rapproche d'un secteur "civilisé").

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                                              Perte                                                                                      N°5 (souffleur)

Cela fera donc 5 trous intéressants découverts en une journée.

Le potentiel de ces pertes temporaires est important car les distances entre ces trous et la résurgence présumée dépassent les 3.5km à vol d'oiseau ... Mais je pense que les plus grosses possibilitées de développement sont en amont. De quoi caser pas mal de galeries quand on connait la forte karstification de ces terrains.

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 18:23

Mardi 26 février 2013 :

 

Suite aux chutes de neige la veille sur la montagne noire, petite virée sur les hauteurs pour voir les entrées hautes.

Premier arrêt au dessus de Fournes. Les trous de la carrière aspirent fortement. Je continu 200m au nord pour voir un minuscule trou qui souffle violemment à 12.3°c. J'en trouve un autre 5m à côté mais bizarrement la température est plus fraîche. Il n'y a aucun doute sur la liaison avec les trous de la carrière mais l'inconnu est de savoir si il y a un apport d'air depuis les entrées basses situées dans la Cesse (trou de l'intifada ; trou Chabert ).

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                                                                       Trous de la carrière de Fournes

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                                                                                Trous souffleurs

Je pars ensuite vers St André mais la route devient impraticable sans chaine. Je me gare dans un chemin enneigé mais un peu trop en pente : la voiture patine pour remonter... je suis planté. 

Je suis exposé plein sud, il va faire 9°C dans quelques heures : je pars donc prospecter un moment en attendant que ça fonde (méthode Corse !).

Je marche jusqu'aux dolines vues cet été. Hélas, rien ne fume et il n'y a pas de courant d'air perceptible à la désob attaquée à côté. Petite prospection au dessus où le calcaire affleure au contact des schistes mais RAS.

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                                  Doline de St André

Je reviens à la voiture et les quelques centimètres fondus me permettent de me sortir de ce mauvais pas. Ensuite direction Campredon : la piste pour accéder au Nobélou est couverte de 10cm de neige, donc pas moyen de poursuivre l'exploration de ce côté là.

Je finis par monter au dessus du col de Serrières. Jer pars voir la doline du Signal de Galinier à 850m d'altitude.

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Il y a de belles congères de 50cm à cause du violent Cers qui a soufflé la veille. J'arrive à la doline les bottes bien remplies... la neige a fondue autour du début de désob et le courant d'air est bien à la température du réseau. Difficile d'attaquer à creuser dans les schistes ; un tracto pelle serait le bienvenu.

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Retour à la civilisation après une belle ballade dans un décor  tout blanc.

  

 

 

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 17:45

Vendredi 02 novembre 2012 : Participants : Jean Pierre et Olivier

 

De retour d'une maigre cueillette de champignons, nous nous arrêtons au hameau de Cailhol pour aller voir la récente découverte effectué par notre club AMES.

Il s'agit d'une faille située en plein dans le lit de la rivière Cessière. La cavité a été découverte par Richard et cet été après plusieurs séances pour désobstruer le puits d'entrée, les collègues ont fait plus de 400m de première.

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Je suis donc descendu pour visiter cette nouvelle cavité. L'entrée a été soigneusement aménagée avec une buse et une grille + capot de protection afin d'éviter que trop de débris ne rentre dans cette perte. Le puits d'environ 15m a été aménagé de marches pieds et la corde n'est pas nécessaire.

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En bas se trouve le départ d'une galerie aval assez large (2 à 4m) mais souvent basse (0.5 à 1m en moyenne). Le lit de rivière est occupée sur les côtés par des dépôts d'argile.

Les feuilles d'arbre encore vertes coincées dans les plafond montrent bien la dangerosité du lieu en cas de crue et l'impossibilité de ressortir ou de se planquer en hauteur.

J'ai fait environ 75m et j'ai stoppé sur une voûte mouillante encombrée de sable.

La suite est noyée car il n'y a pas de courant d'air.

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En tout cas c'est une belle découverte avec une entrée atypique.

La suite des explos se fera l'été prochain avec une météo irréprochable.

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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 17:58

Mardi 14 août 2012 : participants : Amélie et Olivier

 

Retour dans la montagne noire héraultaise.

Poursuite de la désobstruction du trou situé non loin de la résurgence pérenne captée.

L'entrée a été bien agrandie depuis la dernière fois et le terminus se présente comme une diaclase inclinée plein rocher.

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Je poursuit les tirs en plafond dans le front de taille. Plusieurs gamates sont évacuées et je parviens en fin de journée à avancer d'une paire de mètre jusqu'à une nouvelle diaclase à angle droit.

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Une séance supplémentaire avec Jean Pierre, Henry, Yann et Michel le 16.08 me permettra de m'y engager et de progresser au delà sur encore 4m dans un infâme cloaque boueux avec plusieurs chicanes difficiles à négocier. Le conduit se prolonge au delà mais c'est vraiment difficile d'arriver à faire marche arrière et l'endroit est assez oppressant avec les signes de mise en charge.

Le chantier est donc abandonné (le courant d'air est très faible et seulement à 11.8°c au lieu des 10.7°C recherchés).

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 19:51

Jeudi 17 mai 2012 :

participants : Jean Pierre S; Jean Pierre B ; Michel ; Didier ; Henri ; Olivier

 

Sortie à Brian.

Après avoir préparé le feu pour la grillade, 2 équipes partent désobstruer. La première part sur un trou 50m au dessus du ruisseau où il y a un gros courant d'air. Néanmoins, il y a de grande chance pour que cela redonne dans le trou du Prunier.

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La seconde équipe part revoir le trou souffleur ébouleux qui fonctionne en résurgence par temps de crue. Les points bas sont noyés mais le courant d'air arrive à passer à travers le chaos de blocs.

Pendant ce temps, je part prospecter une nouvelle fois la bande de calcaire Cambrien depuis le hameau de Brian jusqu'au confluent où sort la résurgence pérenne en partie captée.

Je repère en bord de ruisseau 2 trous souffleurs.

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Après un bon apéro et une excellente grillade, tous le monde part désobstruer ces nouveaux trous souffleurs. Après quelques heures de désob et quelques pailles, nous arrivons à descendre d'1m et à avancer de 2m dans une poche ébouleuse qui donne ensuite sur un beau méandre plein rocher et polie par l'eau avec du sable au sol.

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Désobstruction à poursuivre car il est peut être possible de tomber directement dans la rivière pérenne (environ 30 litres/seconde).

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