Samedi 30 novembre 2012 : participants : SCSM > Gérard, Jacky, Hans, Luc, Olivier

                                                                       MASC > Jean-Jacques, René, Hugues

Pour cette nouvelle séance de désobstruction, nous avons installé le groupe électrogène pour faire tourner le burineur ainsi qu'une baladeuse pour l'éclairage au fond.

Avec Luc, on a d'abord commencé à élargir la paroi gauche car la coulée de calcite empêche de se bouger correctement au fond.

Ensuite, on a pu creuser le sol et remonter des seaux de boue. Suite aux dernières pluies du début de semaine, les parois ruisselaient pas mal. La personne qui creuse au fond est rapidement trempée avec le goutte à goutte qui tombe sur le dos...

L'après midi, on a été rejoins par nos amis du MASC. Ils ont amené une ligne électrique plus courte ainsi que leur burineur qui est plus puissant. Il s'est avéré très efficace contre la coulée de calcite assez dure. Ils nous l'on gentiment prêté pour poursuivre cette désob.

Plusieurs dizaines de seaux de calcite broyée, de boue ainsi que des blocs ont été remontés. Cela a permis à l'équipe de surface de se réchauffer car il soufflait un gros mistral de quelques degrés.

En fin d'après midi, nous sommes arrivés sur un sol de calcite avec le départ d'un méandre vertical sur le côté. Ce dernier est rempli d'eau et de boue liquide. La barre à mine s'y enfonce sur 1m50 de profondeur sans toucher le sol : on a donc pas réussi à percer le fond pour faire diparaitre l'eau.

En tout cas, cela devient vraiment "gras" comme ambiance au fond...

Dimanche 18 novembre 2012 :participants : Amélie (surface), Jo, Olivier

Poursuite du creusement à l'aven du cerisier sous un temps plus sec.

Nous avons abandonné l'utilisation des gamates trop lourdes avec une boue difficile à vider. L'option seaux de 10l s'est avérée beaucoup plus efficace. Nous avons continué à creuser dans l'angle côté nord.

A la fin de la journée, c'est encore un bonne centaine de seaux qui ont étés remontés. Le sol a été abaissé d'1m supplémentaire.

Plusieurs signes encourageants sont apparus : 

- la paroi côté ouest est une coulée de calcite inclinée qui réduit la section du puits d'un mètre en largeur. Cela fait une section plus petite à vider et cela peut être le signe que l'on arrive sur un rétrécissement qui a provoqué le colmatage du puits.

- la présence de gros blocs de calcite coincés entre eux.

- le sondage à la barre à mine : on semble arriver sur quelque chose de dur 1m50 plus bas avec la présence d'eau et boue liquide sur 40cm de haut. Il s'agit peut être du fond du puits... Reste à espérer que la suite soit un méandre ou boyau horizontal colmaté par un éboulement.

Samedi 03 novembre 2012 :

Petite virée sur le versant nord du massif des Verreries de Moussans dans le ruisseau de Galinier.

Découverte d'un petit trou souffleur dans les calcaires schisto-dolomitiques. Après gratouillage, cela semble assez ébouleux comme à chaque fois dans cette roche. A revoir.

Ce trou se trouve en contrebas d'un autre que j'avais désobstrué il y a quelques années : le courant d'air est violent est la suite à porté de main (les cailloux chutent d'environ 10m dans un volume qui semble important) sauf qu'il faut oser creuser pour descendre à travers d'énormes strates inclinées pourries ...

Il s'agit probablement de l'entrée basse du trou Abilio. Un accès par le bas serait plus facile et nécessiterai moins de matériel mais il faut que ce soit un accès stable et sûr.

Pour finir, je suis allé revoir une zone de perte près d'un ancien mur de pierre en travers de la rivière. La terre du talus effondré a recouvert l'affleurement rocheux de calcaire dolomitique où du courant d'air avait été décelé cet été. Cette perte se trouve dans un secteur où l'on n'a pas encore trouvé de galeries entre la grotte du pommier et l'aven de la frescure.

J'ai creusé un canal sur le côté en espérant que les prochaines crues dégagent la terre. A revoir l'année prochaine.

Jeudi 01 novembre 2012 : participants : Jean Pierre, Henry, Didier, Olivier

Retour sur le chantier sous un temps presque printanier.

Nous installons une corde pour aider à la remontée du plan incliné d'entrée qui devient glissant avec les pluies de la veille.

Nous poursuivons ensuite les perçages et les évacuations de gravats. A la fin de la journée, plus d'une trentaine de bidons seront remontés.

Le pont de blocs a été fracturé. Il faudra sonder les rochers pour être sûr de n'avoir rien déstabilisé.

La suite est visible, il s'agit d'un départ de ressaut sous la coulée de calcite. Les cailloux tombent de 4 ou 5m en contrebas dans un vide plus important...

Samedi 27 octobre 2012 : participants : Jo ; olivier

Encore une bonne séance durant l'après midi malgré une météo pas terrible.

On à creusé chacun notre tour durant environ 3H de manière intensive. Plus d'une centaine de bidons de terre ont été évacués (avec les courbatures  qui vont avec...).

                                                                                                                                                   Le fond avant déblaiement

La plateforme restante et l'amorce de boyau ont été dégagés. Hélas il n'y a pas de continuation à l'horizontale donc il faut continuer à descendre. Le sol est désormais de niveau et cela fait une surface d'environ 4m² à vider (soit 4M3 de terre à sortir pour descendre d'1m ...).

                                                                                                                                                 Le fond après déblaiement

L'ambiance était très boueuse à cause des pluies de la veille. Par contre il faisait meilleur au fond qu'en surface. Il faisait 14°c à l'extérieur quand on a commencé puis c'est tombé à 5°c en fin d'après midi avec un mistral de plus en plus puissant.

Nous avons commencé à faire un nouveau tas de terre au sud de l'orifice avec la confection d'une "digue". Le but est d'envoyer encore plus d'eau dans le trou à chaque orage. On espère que l'eau creusera la terre à notre place.

La bonne nouvelle, c'est qu'avec les températures hivernales, le trou se met à aspirer l'air frais extérieur et il n'y a plus de trace de CO2.