28 janvier 2018
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Samedi 17 juin 2017 : participants: Patricia ; Philippe ; Olivier
Sortie à l'Aven Garou. On re-équipe les 40 premiers mètres de puits suite à l'agrandissement de la tête du P13.
On en profite pour améliorer l'équipement du puits Djuna (3 spits) et changer la corde.Ensuite,on part fouiller la trémie terminale : pas de courant d'air hélas et l'éboulis n'inspire pas confiance pour s'engager dans l'étroiture verticale que l'on voit sur 3m.
Par contre quelques mètres en amont, découverte d'un départ remontant avec courant d'air : il s'agit d'un affluent qui sera à désobstruer (pas facile car situé à 3,5m de haut).
Affluent avec courant d'air
Il faudra aussi tenter un pendule dans le puits Djuna.
Fracio 2nd jet du puits Djuna
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Aven Garou et Duke
25 décembre 2017
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09:21
Samedi 03 juin 2017 : participants : Patricia ; Philippe ; Joël ; Olivier
Sortie à l'Aven Duke en extérieur afin de sécuriser l'entrée.
On perce au sol le plancher rocheux afin de fermer l'orifice au moyen de 5 fers à béton.
Ensuite on profite d'être en extérieur pour observer le comportement des courants d'air.
On fait des mesures de température au trou souffleur aval rive gauche : 12,7°. C'est un peu chaud mais à gratter au cas ou.
On enchaine avec une expérience d'obturation de l'entrée de l'Aven Duke au moyen d'un big-bag rempli de feuilles et de tout ce que nous avons sous la main.
On file ensuite voir l'entrée de l'Aven Garou : pas d'augmentation de courant d'air.
Il ne semble donc pas y avoir de relation entre les 2 cavités malgré leur proximité.
L'Aven Garou a un courant d'air alternatif (variation de 11° à 12,9°). Il est possible qu'il y ait une autre entrée à la même altitude.
On débouche l'aven Duke mais il n'y a pas d'augmentation du courant d'air qui souffle à 11,1°.
Températures Aven Garou et Aven Duke
Pour finir, on part en amont faire l'escalade de la 1ère grotte rive gauche. Hélas, la suite est colmatée de terre : il semble bien s'agir de courant d'air de convection.
En face le boyau encombré de débris de crue souffle légèrement mais trop chaud : 14,4°.
Cavités en amonts et récupération de bières fraiches pour le "débriefing"
Ce sera tout pour aujourd'hui. Il fallait faire ces observations et sécuriser l'entrée de l'Aven Duke. Cela évitera qu'un animal tombe dans le puits d'entrée et cela bloquera les branches lors des prochaines crues.
Il faudra sécuriser aussi l'Aven Garou de la même manière.
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Aven Garou et Duke
9 décembre 2017
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Samedi 27 mai 2017: participants : Patricia; Philippe ; Joël ; Olivier
Sortie à l'Aven Duke.
Comme on ne trouve pas de suite évidente, on cherche l'origine du courant d'air dans le ressaut de 3m du surcreusement de la galerie.
On repère un minuscule méandre remontant au dessus du P5 terminal.
On débute quand même la désobstruction sans trop de conviction puis on ressort manger dehors pendant que les gaz s'évacuent.
Grand confort en extérieur
Retour l'après midi pour déblayer. On remarque la présence de débris végétaux sur les parois et on craint qu'il ne s'agisse d'une arrivée d'eau d'une perte de la galerie principale.
A revoir mais la suite de la cavité ne semble pas bien évidente.
On décide donc de ressortir et de profiter du beau temps pour aller voir des porches en amont.
On repère un courant d'air froid qui descend d'un départ en plafond.
Une escalade sera à faire la prochaine fois.
Pour finir, on va ensuite grattouiller la perte méandriforme en rive droite mais il n'y a pas de courant d'air.
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Aven Garou et Duke
30 novembre 2017
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Jeudi 25 mai 2017: participants : Patricia ; Jo ; Philippe ; Joël ; Olivier
Retour à l'Aven Duke.
On débute le chantier désobstruction au niveau du surcreusement de la galerie. Descente du ressaut étroit de 3m et agrandissement de l'étroiture verticale.
On stocke les déblais dans une petite niche en amont. On supprime un pilier instable qui obstrue le méandre.
Au fur et à mesure des perçages, on ouvre à droite une tête de puits méandriforme.
Remontée du ressaut étroit de 3m
Chantier vue du haut du R3
Enfin de journée, je réussi à passer une étroiture verticale et à descendre un ressaut de 5m mais hélas cela se pinçe 2m plus bas et pas de courant d'air.
En remontant, le courant d'air est retrouvé là ou on a stocké les déblais : il semble que le mouvement d'air tourne en boucle dans ce coin (c.a de convection ?).
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Aven Garou et Duke
15 novembre 2017
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Samedi 20 mai 2017 : participants: Patricia ; Joël ; Jo ; Philippe ; Olivier
Retour en force pour explorer l'Aven Duke.
Rapide agrandissement du laminoir d'entrée et équipement du puits.
Il s'agit d'un beau P10 de 3m de diamètre.
En bas on arrive sur un palier avec un diverticule d'une dizaine de mètres vers l'Est. La suite est en bas du palier : un porche de galerie se présente.
Le P10 vue du haut ; Le palier ; Le fond du P10
Après un passage bas, la galerie prend de l'ampleur (3m X 3m) sur une longueur de 20m avec surcreusement où l'eau doit se perdre en crue.
Ensuite la galerie remonte à contre pendage et devient boueuse (amont?).
Après une escalade délicate, je fais 20m de plus en remontant dans une galerie qui devient broyée avec un léger concrétionnement.
Revenu au carrefour "amont", on explore un petit boyau boueux où on retrouve la moitié du courant d'air : il provient hélas d'une trémie boueuse.
On retrouve l'autre moitié du courant d'air au niveau du surcreusement de la galerie.
Descente d'un ressaut étroit de 3m et arrêt sur étroiture verticale à agrandir : les cailloux tombent sur 5 à 10m au delà.
Ce sera tout pour aujourd'hui mais c'est déjà une belle première de 70m pour environ -17 très esthétique qui ne ressemble pas du tout au Garou (profil plutôt horizontal).
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Aven Garou et Duke
5 novembre 2017
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Lundi 15 mai 2017 : Participants : Patricia ; Jean-Jacques ; Philippe ; Olivier
Poursuite de la désob de l'entrée découverte le 08/05/17.
On montre le courant d'air et on fait écouter à Jean-Jacques le son des cailloux qui dévalent dans le puits : prometteur !
Ce sera l'aven Duke en hommage au chien de Patricia disparu récemment.
On va voir l'entrée de l'Aven Garou où la vasque s'est remplie.
On revient creuser à l'aven Duke puis à midi, on fait une pause.
On en profite pour savourer cette future première avec apéro et petite grillade. Le coin est vraiment sympa.
Reprise des hostilités l'après midi.
On arrive à s'avancer jusqu'à la tête de puits : dessous c'est un beau tube de 2X3 qui descend sur 10 ou 15m.
On distingue aussi un large palier 3m en dessous mais le départ de galerie semble colmaté.
Vue sur le puits ; le palier en face vers -3 et l'entrée vue de l'intérieur.
Prise de mesures du courant d'air avec le thermomètre :
T° Aven Duke : 10,7°c
T° Aven Garou : 10°C
T° ruisseau : 15.1°C
Le courant d'air est plus fort qu'au Garou mais moins froid, sûrement à cause de l'actif qui tombe dans l'Aven Garou.
En tout cas, le passage est ouvert :la première sera pour le week-end suivant !
L'entrée de l'Aven Duke est une importante perte temporaire calée sur un croisement de failles.
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Aven Garou et Duke
16 octobre 2017
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17:43
Lundi 08 mai 2017: participants : Patricia ; Philippe ; Olivier
Sortie à l'Aven Garou.
Suite aux 15mm tombés il y a 2 jours, le ruisseau a subit une petite crue : la vasque est remplie et déborde légèrement en aval.
Etant barbouillé,je laisse lâchement Patricia et Philippe visiter le trou en petite crue jusqu'à -60 et déséquiper de -40 à -2 en vue d'agrandir l'étroiture du 1er puits.
Pendant ce temps, je prospecte et trouve 2 trous souffleurs rive gauche à revoir avec thermomètre.
Trous souffleurs à revoir
Patricia et Philippe ressortent complètements trempés ! Ils ont visité la salle terminale qui est balayée par un puissant courant d'air provenant des cascades qui tombent du plafond.
On mange au soleil puis on décide de rentrer tôt.
On observe le niveau de la vasque qui a baissé de 20cm en 3h.
La vasque qui se perd dans l'Aven Garou
Coup de théâtre en repartant : on découvre un important trou souffleur 50m en aval du Garou (on y est passé 8 fois devant sans rien voir mais il fallait se pencher sous la strate).
C'est petit mais ça souffle fort
En une heure et demie, le trou est quasiment ouvert : gros courant d'air et cailloux qui tombent de 10 à 20m dans du gros volume !
Décidément, le secteur est riche en pertes.
A suivre...
La découverte prometteuse du jour...
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Aven Garou et Duke
1 octobre 2017
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Samedi 29 avril 2017 : participants : Patricia ; Jo ; Philippe ; Olivier
Nouvelle séance à l'Aven Garou.
On prépare le matériel puis on mange à l'extérieur avant de rentrer dans le trou.
Philippe,Jo et moi récupérons le matos désob à -2 pour le descendre au chantier à -38.
Pendant ce temps, Patricia plante 2 spits (-3 et -20) et améliore l'équipement (suppression du relais à -15) ce qui permet de récupérer une C25.
On commence par creuser la petite galerie et on construit une rampe avec les déblais pour escalader les 2m d'accès à la petite galerie.
Au bout d'une heure de terrassement, le sol devient mou comme un sable mouvant, Philippe appelle ça du "blob".
Je m'aperçois que le courant d'air provient de derrière ma nuque : j'aperçois du noir derrière une lame rocheuse.
Etroiture en cours de désob : première en vue !
A force de creuser, on réussit à passer derrière : on est sur une plateforme dans une galerie de 2m de haut sur 1m de large qui surplombe un puits méandriforme d'une vingtaine de mètres. En bas ça semble gros !
Hélas, Philippe ne doit pas rentrer tard et prend le chemin du retour.
On continue à trois. Patricia équipe le premier jet mais nous n'avons pas beaucoup de matériel : 2 amarrages et 1 goujons + 2 dyneema.
On fait 3 amarrages forés et on complète grâce à une cordelette de Jo.
Patricia descend 10m et plante le dernier goujon plein vide sous un talus ébouleux. Elle est au dessus d'un puits de plus de 10m de profondeur et de plus de 5m de diamètre. Elle remonte car elle est fatiguée et a froid.
Je prends le relais et raboute la C15 de 20 ans d'âge que Jo a eu la bonne idée d'amener.
On fini par toucher le fond mais il ne reste que quelques mètres de corde et plus aucun matériel : ouf!
second jet plein vide vue du bas
En bas, le sol et les parois sont bien lavés : un actif temporaire doit cascader en crue depuis le palier ébouleux en face du fractio sur goujon.
La suite est une galerie méandriforme de 4 X 1,5 qui débouche au pied d'une énorme cheminée de 10m de diamètre pour au moins 20m de haut.
Départ galerie méandriforme
Salle terminale et cheminée
Hélas, la suite en profondeur semble compromise : le sol est constitué d'une trémie de blocs corrodés et on a perdu le courant d'air.
Là aussi, il doit y avoir des actifs qui doivent cascader par temps de crue.
Il y a des départs à 8m de haut à tenter en escalade artificielle.
On remonte content mais bien fatigués. On est à -60.
Ce dernier puits magnifique sera le puits Juna en hommage à la chienne de Philippe disparue récemment.
On sort tard et on remonte à la tombée de la nuit pour débriefer autour d'une bière au parking.
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Aven Garou et Duke
14 septembre 2017
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Samedi 22 avril 2017 : participants : Patricia ; Jo ; Philippe ; Olivier
Sortie exploration à l'Aven Garou.
Ce coup-ci on est venu avec pas mal de matos de verticale pour équiper ce puits qui nous tient en haleine depuis quelques semaines.
Patricia s'attaque courageusement à l'équipement du puits : après le passage d'une étroiture verticale entre terre et parois, elle débouche au plafond d'une belle verticale concrétionnée et arrosée. Le conduit est de bonne dimension (7mX3m) mais assez instable (mur de galets et de terre calcité).
L'équipement n'est pas facile et prend du temps. En attente dans la petite alcôve, on se refroidit vite dans le courant d'air.
On décide de manger au soleil puis je prends le relais pendant que Patricia va manger et se sécher au soleil (ça pissote pas mal dans le trou). Elle a descendu un beau P13 plein vide.
L'eau qui arrive de la vasque du ruisseau extérieur semble provenir d'un méandre calcité ; on se rassure en se disant que la communication doit être assez étanche pour freiner l'actif en crue...(un rapide calcul montre que la vasque doit contenir plus de 300 M3 d'eau!).
Au bas du P13, la suite est un rétrécissement vertical de 5m où il faut passer sous un énorme bloc coincé calcité.
Sous ce bloc, je débouche au sommet d'un gros P20 avec des pans de paroi fracturés assez terrifiants qui penchent dans le vide...
La roche est pourrie à certains endroits et je mets beaucoup de temps pour trouver une zone potable pour planter les spits tandis que je me fais copieusement arroser par le petit actif...
Impossible d'équiper hors de la trajectoire de l'eau et des chutes de pierres.
Je touche le fond de ce puits vers -40. La base fait 7m de long pour 5m de large.
Une niche providentielle permet de se mettre à l'abri pendant que le reste de l'équipe me rejoint un par un (il vaut mieux éviter de se suivre dans les fractios).
On est content de cette découverte mais le puits est totalement bouché.
La seule suite possible est un petit boyau qu'il faut atteindre par une escalade de 2m.
Quelques mètres plus loin c'est colmaté par la boue.mais il y a un micro méandre avec un bon courant d'air et de l'écho...
La suite est là et l'obstacle ne semble pas très long, par contre le secteur est bien boueux. Je plante 2 spits et attache 2 sangles pour s'aider à accéder à ce boyau. Ensuite, j'en profite pour visiter un méandre remontant mais c'est bouché au bout de 10m avec beaucoup de boue et du CO2.
Bilan : 55m de première pour aujourd'hui dans des puits confortables.
On ressort se sécher et savourer cette découverte avec quelques bières fraîches.
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Aven Garou et Duke
2 septembre 2017
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Samedi 15 avril 2017: participants : Patricia, Philippe, Joël, Olivier
Sortie avec du renfort.
On commence d'abord par débroussailler les 50 derniers mètres de la piste pour ne plus rayer les voitures.
On poursuit par un peu de débroussaillage pour améliorer le sentier d'accès.
Arrivés au trou, on se met au travail en alternant perçages et creusement du sol terreux.
Après quelques heures de travail, subitement, la terre s'affaisse et apparait un nouveau regard sur le puits.
En fait, le sol de l'alcôve n'est qu'un plancher de terre suspendu au-dessus du puits... Celui-ci semble être de bonnes dimensions mais les parois de marne sont très instables et seule la strate de calcaire en plafond semble solide.
On s'attache donc à la corde, qui est accrochée sur un naturel, afin de travailler en sécurité.
Autant dire que l'équipement va être délicat mais quel bonheur d'entendre les cailloux tomber sur 30 à 40m !
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Aven Garou et Duke