Samedi 08.04.17 : participants : Patricia, Jo, Olivier
Retour à l'aven Garou lourdement chargés (claie de portage lestée à 28kg).
On a amené pas mal de matériel ainsi qu'un pack de bières stocké au frais (signe d'un chantier prometteur !).
On poursuit la désob en perçant l'étroiture. De nombreuses gamates de cailloux sont évacuées.
En fin de séance, je parviens à passer l'appareil photo à bout de bras dans l'étroiture mais difficile de distinguer la totalité du puits. Il semble que nous sommes au contact d'une couche de marne assez instable.
Encore pas mal de boulot d'agrandissement en perspective mais la suite semble bien intéressante.
Samedi 07 avril 2017 : participants : Patricia, Olivier
Retour à l'Aven Garou avec Patricia.
On poursuit le débroussaillage du sentier d'accès durant 2 heures avec les kits de portage sur le dos : brave suée !
Repas au bord de la vasque qui a baissée de 2m (le ruisseau ne coule plus).
On a descendu gamate et corde pour évacuer les déblais. On agrandi l'entrée au préalable puis on fait une grosse séance d'évacuation où on se fait passer les plus gros blocs à la main.
Au final, le méandre d'entrée et une bonne partie de l'alcôve ont été nettoyés (environ 1M3 sortis).
Reste environ 200kg de déblais dans un recoin à sortir la prochaine fois.
A noter que l'actif ne s'entend plus cascader dans le puits.
Je commence par débroussailler un accès côté sud au trou souffleur repéré le 18 avril .
Les bartas sont vraiment denses sur une centaine de mètres et j'ouvre le passage en une bonne heure. Je suis bien trempé.
Je rentre manger à la voiture en attendant que le temps s'améliore.
Je poursuis le débroussaillage l'après midi sur 300m de plus au sécateur (bonjour la tendinite) et je rejoins ensuite le trou ; bien entamé.
J'agrandis l'entrée puis j'attaque les perçages dans les 2 blocs qui bouchent le passage.
En déblayant, je parviens à me faufiler au dessus des blocs et à m'avancer dans une petite alcôve sur 2m et là...un bruit...
de cascade qui provient d'une diaclase impénétrable !
La petite alcôve et la diaclase impénétrable qui cache la suite...
Je parviens à jeter un cailloux dedans et ça tombe sur plus de 10m dans du gros volume !
Enfin un trou prometteur.
Le ruisseau extérieur coule à environ 0,3l/s à l'amont du trou et 0,1l/s à l'aval (se perd totalement 50m en aval) : l'actif qui cascade dans le trou doit donc correspondre à une perte de 0.2l/s au niveau de la vasque extérieure.
Un beau chantier en perspective ; ce sera l'Aven Garou (notre chat mascotte!).
Retour en Ardèche pour revoir le trou souffleur repéré le 18/03/17.
Je tente un accès depuis le sud mais le secteur est plein de bartas et de pierrier.
Arrivé au trou ; je constate toujours un courant d’air soufflant froid (8.2°c) et bien humide. C’est bon signe mais je me méfie des courants d’air en intersaison où certaines cavités peuvent jouer le rôle de piège à air froid (aven du merisier par exemple).
Je casse à la massette un éperon de méandre et parviens à avancer de 3m en descendant d’1.5m. Je butte sur 2 gros blocs coincés qui masquent une petite alcôve concrétionnée.
Cela semble intéressant ; il faudra revenir avec des moyens plus percutants.
Auparavant, il faudra envisager de tailler un sentier pour faciliter la marche d’approche.