Dimanche 09 juillet 2023 :

Temps caniculaire sans vent : j'en profite pour aller poursuivre la désob au SG4.

Je commence par m'occuper des 3 perçages qui n'étaient pas partis l'année dernière. Ensuite 3 perçages dans le début du méandre à -2 et 2 perçages dans le méandre terminal.

Le trou est soufflant par moment donc je sors boire un café pendant que ça dégaze et profiter de la vue.

Ensuite je continu à agrandir la paroi gauche du méandre d'accès au terminus.

Enfin, je m'attaque au terminus. La paroi gauche est fracturée sur plus de 2m de haut. Heureusement, il y a de la place pour stocker 2m plus bas.

Le méandre tourne à gauche où le virage sera vite agrandi.

Je note que l'après midi, quand le soleil bascule sur le versant du trou, le courant d'air est constamment aspirant.

Il reste encore du boulot d'agrandissement dans le méandre de -1 à -3 mais petit à petit ça avance.

Vendredi 14 juillet 2023 :

Retour au SG4.

Comme le trou est soufflant jusqu'en milieu d'après midi ; j'en profite pour percer et préparer les agrandissement au début du méandre vers -2.

Je perce ensuite en préparation d'autres agrandissement dans l'accès au méandre terminal.

Ensuite je m'attaque au méandre terminal en 2 salves.

Je ne touche plus la paroi gauche qui sonne creux et préfère taper dans le dur paroi droite.

Ça passe et je descend un R2 (prévoir agrandissement et pose 1 marche) puis nouvelle étroiture en virage de méandre.

Là aussi la paroi sonne creux et je réussi à passer en me servant du burin comme éclateur (agrandissement de confort à prévoir).

Arrêt sur nouveau virage du méandre mais en plafond, après avoir fait tomber plusieurs blocs : vue sur un passage plus large avec plafond dans le pendage et arrivée d'un départ interstrate ébouleux à droite.

Vivement d'atteindre la confluence avec le départ remontant vers une autre entrée haute qui perturbe le courant d'air (j'espère qu'en aval il y aura un bon courant d'air aspirant régulier).

5m d'avancée pour aujourd'hui.

Je finis la cinquième batterie sur des perçages d'agrandissement pour la prochaine fois. En remontant je met la ligne du fond à l'abri ; je remonte massette burin à l'entrée et j'active les agrandissements à -3.

Je finis la journée avec un bon repas sous un beau soleil pendant que les affaires sèchent sur l'étendoir.

A suivre.

Le temps étant à l'orage sur le Vercors, je me rabat sur l'Ardèche.

Prospection autour de la Dent de Rez où il y a peut-être un petit réseau à trouver.

Le fait qu'il s'agisse d'un karst perché me fait espérer l'absence de CO2 sous terre.

J'entame les recherches au pied des falaises puis je fais une boucle en passant par le plateau et redescend au pied des falaises.Repérage de plusieurs petites cavités mais pas de courant d'air.

Découverte d'une belle entrée fossile perchée avec de grosses cupules (ancienne résurgence) bien placée au-dessus de l'exsurgence temporaire mais là aussi pas de courant d'air.

Les seuls trous ventilés sont des failles au dessous de décollement de la falaise.

Pour finir je passe devant des entrées de cavités connues et règlementées (archéologie et rapaces).

Pas de découverte mais une belle journée au soleil ; ça change des désobs !

Mercredi 07 mai 2023 : participants : Henri et Olivier

Retour à la frontière de l'Aude et de l'Hérault pour prospecter en aval de l'Aven du Chevreuil.

L'important courant d'air aspirant rencontré dans la trémie aval de l'aven indique qu'il y a une ou des entrées basses.

On commence donc par chercher dans le ruisseau des Trémouls, là ou passe la faille géologique, mais rien de trouvé en bord de ruisseau ni dans les talus proches.

La végétation ne facilite pas les choses dans ce secteur très sauvage.

On continue ensuite à prospecter en descendant le ruisseau de Linze.

Nous n'avons pas retrouvé  le départ d'aven colmaté à -2 ni la fissure qui fait du bruit (en rapport avec les intermittences du Trou des Bories 3) signalés par Daniel M.

Par contre, je suis allé visiter un aven en bord de ruisseau avec un spit rouillé à l'entrée. Il s'agit d'une cavité désobstruée par Daniel M. et André C. il y a bien longtemps.

Donné pour -9 et bouché ; je constate que la cavité est plus profonde que prévue avec la descente d'une faille jusque vers -15 au niveau d'un beau contact schistes / dolomie.

Le talus est trop pentu pour envisager une désobstruction mais il y a des signes clairs du passage de l'eau (à l'aplomb du ruisseau de Linze et en direction "sud-est".

Je remonte jusqu'à un palier ébouleux vers -5 en direction "nord ouest". Passages de plusieurs étroitures vraiment pas large dont une chicane dans le banc de schistes épais de seulement 1m environ (comme sur les cavités du massif des Verreries-De-Moussans) puis remontée très étroite dans la fracture.

Elargissement concrétionné puis de nouveau passage étroit dans les galets calcités pour tomber sur un P5 borgne dans la même faille. En face la cassure se prolonge sur un sol sableux avec des morceaux de schistes. Cela fini en méandre trop étroit pour m'engager en treillis et polaire...

Par contre il y a la présence d'un courant d'air alternatif en rapport avec le vent fort extérieur (ou alors avec les intermittences).

En tout cas, cette cavité mériterait d'être agrandie, topographiée et désobstruée afin de poursuivre ce courant d'air.

Pour finir, on descend le Linze 400m plus en aval pour tomber sur l'entrée du fameux Trou des Bories n°3 : l'entrée originale est protégée par une poubelle pour éviter que les crues n'obturent les passages étroits.

Je descend en touriste jusqu'au siphon vers -50. Je n'assiste pas à l'intermittence spectaculaire et inexpliquée en relation avec la source de Laidoux dans l'Argent double (brusque montée du niveau de 5m en quelques minutes...).

Par contre j'observe les parois bien lavées qui suintent d'eau...signe précieux de l'intermittence qui permettra d'être sur nos gardes pour la sortie du lendemain à l'Aven du Chevreuil.

Avec Henri, on finit notre boucle prospective en remontant le Linze jusqu'au captage : le ruisseau se perd totalement dans une vasque aux alentours de 1 l/s.

On trouve un petit trou souffleur dans les galets mais il est placé sous un rocher instable de plusieurs tonnes...il vaut mieux désobstruer une autre perte en amont qui est contre la roche mère.

Jeudi 20 avril 2023 :

J'ai bien envie d'aller barboter dans l'eau mais en étant mouillé je ne pourrais pas remonter sur les parois lisses enduites de boue. Je remonte donc et furète un peu en plafond dans les blocs. La suite doit être dans la trémie ; il faut chercher le courant d'air aspirant.

Vendredi 03 mars 2023 :

Retour près de Gadis au trou découvert le 31/01/23.

Début de creusement avec seau et piochon sur 50cm de profondeur mais la largeur d'environ 20cm ne permet pas d'aller plus bas.Il faudrait utiliser des moyens plus percutants mais la proximité des habitations et la situation du trou dans un enclos à vaches rend difficile une désob discrète...
Néanmoins un petit trou terreux au fond présente un bon courant d'air alternatif.

A revoir par temps calme et chaud pour voir s'il s'agit d'une entrée basse ou haute.
Ensuite, prospection aux alentours et découverte d'un nouveau trou souffleur au début d'un talweg à proximité d'un champs et d'une doline.

Il s'agit d'une perte temporaire ébouleuse ou les cailloux tombent de quelques mètres.
A revoir  là aussi par temps stable et chaud.
Les 2 trous ont été provisoirement sécurisés par des branches.

Vendredi 07 avril 2023 :

Retour sur site avec des températures plus chaudes.

Je commence par tester le sens et la vitesse du courant d'air : alternatif et 0.7m/s.

Malheureusement, le test du briquet montre que c'est gavé de CO2. J'en reste là et pars voir le second trou.

Une rapide désobstruction me permet de descendre d'1m jusqu'à un bloc qui gêne le passage.

La bonne nouvelle c'est que les cailloux jetés tombent dans un puits d'environ 10m avec du volume en bas.

La mauvaise nouvelle, c'est que là aussi le briquet a du mal à s'allumer et que je suis sur une trémie suspendue au-dessus du puits.

Une petite prospection en contrebas dans le ruisseau de Brugères me permet de trouver une fissure soufflante faisant office de perte temporaire. Hélas c'est bien trop fin pour engager des travaux.

J'en reste là. Ce sera pour les générations futures !

Pour finir, je vais gratouiller 2 trous souffleur au fond de dolines sur le bois du Laoul : là aussi no future. Le briquet ne s'allume même pas en surface à l'entrée !

Je vais envisager de prospecter plutôt sur les massifs drômois où il n'y a pas de CO2.