Dimanche 01 décembre 2013 :

Petite virée sur le plateau de Sault pour fuir le mistral glacial de la vallée du Rhône. Le temps est au beau fixe sans un brin de vent.

Il y a encore quelques plaques de neige à l'ombre mais l'orifice du SG2 est au soleil.

J'agrandis l'entrée et m'attaque aux nombreux blocs instables que j'évacue à l'extérieur. Certains blocs volumineux nécessitent un petit perçage.

Le courant d'air n'était pas bien important mais les températures extérieures étaient proche de l'équilibre thermique des cavités du massif.

La cavité est assez ébouleuse et les parois côté ruisseau sont assez pourries. Pour l'instant la désob ne nécessite pas beaucoup de moyens percutants car il s'agit d'une diaclase encombrée de terre et d'éboulis.

A suivre.

Mardi 12 novembre 2013 :

Sortie sur le plateau de Sault

Après une petite prospection autour de Monieux, je suis allé observer les courants d'air aux trous attaqués en octobre : SG1 et SG2.

J'en profite pour protéger l'entrée du SG1 avec une tôle et quelques blocs.

                  SG1 avec tôle de protection à aranger

Le SG1 ne présente pas de courant d'air ni de CO2 alors que la dernière fois cela avait été l'inverse.

Le SG2 par contre présente des valeurs intéressantes (t° autour de 10°c et du CO2).

Je décide donc de continuer à creuser bien que je n'ai pris que le pied de biche.

                                             SG2

Je décoince et ressort pas mal de blocs mais la suite demandera un peu plus de matériel (sangle et corde pour sortir les blocs).

Le fonctionnement de ces 2 trous est vraiment bizarre. Ils sont forcément reliés mais il doit y avoir quand même une partie profonde vu les valeurs de l'oxymètre.

Pour finir, je change de coin pour visiter une petite grotte que j'ai plusieurs fois cherché. Belles formes de creusement mais pas de courant d'air flagrant.

Samedi 09 novembre 2013 : participants : Olivier S., Philippe, Silvère, Gilles, Hugues, Olive. Visites de Jacky, Hans, Patrick S. et son chien Ulysse.

Nouvelle séance désob à Champ vermeil 2. 

Installation de la chèvre, du groupe et des 2 ventilations.

Nous avons remonté de nombreux bidons de gravats de -16 à -8 en se faisant la chaîne.

N'étant pas assez nombreux, on a fait un stock temporaire à la base du premier ressaut. Pendant ce temps, le méandre terminal a été agrandi avec les cartouches mais il y a très peu de dégagement ce qui rend l'avancée difficile.

L'après midi nous avons évacué à l'extérieur le tas de blocs au bas du premier ressaut.

En partant, nous en avons profité pour faire partir plusieurs pailles dans le plafond du méandre afin de gagner en hauteur.

Samedi 26 octobre 2013 : participants :

MASC > Jean-Jacques, Hugues, Olivier S., Silvère, René, Gilles.

SCSM > Luc, Gérard, Hans, Jacky, Olivier.

GSC > Fred

Retour en Ardèche.

Le matin dépollution par le SCSM du chemin d'accès à la grotte de St Marcel (entrée naturelle) puis en fin de matinée nous rejoignons les amis du MASC au trou de champ vermeil N°2.

Beaucoup de monde motivé pour savoir ce qui se cache derrière les ressauts aperçus.

Après installation de la ventilation nous descendons dans le trou et apprécions au passage les anneaux de corde et les marches posées la veille par Hugues et Gilles.

Nous sommes 4 répartis dans le trou pour percer et évacuer les déblais à la surface.

En début d'après midi, le passage est praticable : nous descendons 2 ressauts de 2 et 3m mais hélas nous butons vers -16 sur un petit méandre encombré de lames corrodées.

                                 Nouveau fond à -16                                                     Début de désob du nouveau terminus

C'est la déception car il n'y a pas de suite bien évidente et surtout il n'y a pas trop de place pour stocker les déblais.

On remonte dépités dans une atmosphère chargée d'odeur nauséabonde : un tuyau de janolène vien d'être descendu dans la cavité mais celui-ci a trainé dans un champ pendant quelques années avec des locataires malodorants. la ventilation nous envoie des résidus de litière de loirs (pas besoin de faire un dessin...).

Après un bon café et un peu d'oxygénation en surface, nous redescendons pour tenter quelques perçages dans le terminus. La gaine a été nettoyée et l'odeur devient supportable.

La roche est difficile à attaquer mais pour l'instant nous stockons les blocs au fond.

A voir pour la suite car s'il faut tout ressortir, cela va demander pas mal de personnes.

Mardi 22 octobre 2013 : participants : Henri ; Jean-Pierre et Olivier, et  Satine.

Retour en montagne noire héraultaise.

Poursuite de la désob dans le trou souffleur de la vallée de Rieussec.

La cavité à été baptisée le dino par rapport à la forme du rocher à l'entrée qui ressemble à une tête de dinosaure.

Depuis cet été les vaillantes équipes de l'AMES ont continués la désob. Ils ont ont ouvert et creusé un premier boyau sur 5m de long qui débouche dans une galerie de 2m de haut pour 1m de large en moyenne.

                           1er boyau de 5m de long                                                         Débouché du 1er boyau dans la galerie

Hélas cette galerie repart vers l'extérieur et finie colmatée au bout d'une dizaine de mètres.

                                  Vues de la galerie intermédiaire qui sert au stockage des déblais

Le courant d'air provenait d'une minuscule ouverture de 10cm de diamètre. Cette ouverture a été agrandie en un véritable tunnel en pleine roche sur 7m de long !

Heureusement que la galerie permet le stockage des gravats.

                                                                                                      Satine surveille le bon déroulement de la désob

Actuellement le front de taille est une conduite forcée remontante de 15cm de diamètre où derrière les cailloux tombent de 2 ou 3m dans un volume plus important.

La configuration en conduite forcée rend très difficile l'agrandissement du plafond. Finalement ;  après avoir fait partir de nombreuses pailles en plafond pour peu de résultat ;  nous décidons d'attaquer le sol rocheux pour raboter la partie remontante et gagner de la place en hauteur. Ce choix semble être le bon et il va falloir poursuivre pour arriver à voir comment se présente le ressaut vertical derrière.