Samedi 08 septembre 2013 :

Petite sortie repérage dans la Drôme au pied des contreforts du Vercors.

Je suis allé fureter du côté de Beaufort sur Gervanne où sort un considérable volume d'eau lors des crues (source des fontaignieux : 300l/s à l'étiage ; source de la Bourne explorée sur plus de 5km ; source temporaire du Sariet).

                                                            Source des fontaigneux : 300 l/s à l'étiage

Recherche sur le plateau au dessus de Gigors pour essayer de trouver un trou souffleur mentionné dans un inventaire. La présence de prairies clôturées et de chemins privés rendent difficile la prospection. Repérage de plusieurs dolines mais pas de trou souffleur (peut être bouché depuis).

Ensuite prospection d'une combe en contrebas du massif dans les marnoclacaires : RAS.

Dimanche 01 septembre 2013 : participants : Amélie, Olivier, Hugues, Jean-Jacques, Philippe

Nouvelle séance à champ vermeil.

Nous avons continué à élargir la diaclase et à remonter plusieurs dizaines de seaux de cailloux et de terre.

Une strate de calcaire pourri nous a ralenti mais heureusement grâce au burineur du MASC nous avons pu passer cette zone.

Pas mal de tirs à la cartouche ce qui a permis d'être beaucoup plus à l'aise pour travailler au fond.

Il faut maintenant évacuer les gravats que nous avons fais tomber dans la diaclase afin de voir de quel côté il faut creuser. Si c'est côté nord, il va y avoir beaucoup de calibrage en perspective car le méandre déchiqueté ne fait qu'une quinzaine de centimètres de large... 

Dimanche 25 août 2013 : participants : Amélie et Olivier

Petite virée à l'aven du cerisier pour ressortir tout le matériel de désob.

Ensuite direction l'aven de champ vermeil n°2.

Grâce aux amis du MASC, l'entrée est sécurisée par une grille et 2 goujons.

Je procède à une dizaine de perçages dans le pont rocheux qui gène : il n'existe plus et la largeur devient confortable pour travailler. Il faudra purger le dernier caramel et continuer à élargir la paroi sur environ 3m de profondeur.

Nombreux seaux de gravats à ressortir en perspective.

Samedi 17 août 2013 : participants : Henri, Claude, Yann, Benoit, Olivier

Sortie dans la Cessière à la perte de Caihol.

Le temps est légèrement pluvieux le matin et il y a un faible risque d'orage en montagne... on discute un peu puis on décide d'y aller au vu de la sècheresse actuelle.

Il faut dire qu'on a pas le droit à l'erreur car l'entrée se situe 600m en aval de la perte active de la rivière et que les 400m de réseau se mettent entièrement en charge !

On s'équipe et on descend le puits d'entrée d'une douzaine de mètres.

En bas, on va voir un laminoir côté sud qui a été dégagé par les crues printanières. C'est étroit au début mais Benoit distingue un agrandissement plus loin. Il y a un courant d'air aspirant (surement une autre entrée plus en aval).

A noter la présence de nombreuses grenouilles dans les recoins de la salle d'entrée, elles ont été emportés suite à la dernière crue. 

Ensuite on part vers l'aval.

Heureusement que Claude avait dégagé le sable dans les points bas lors d'une sortie précédente, ça nous a fait gagner du temps et de l'énergie : merci !

Il faut dire que le parcours est assez sportif avec des kits car il y a environ 150m de galeries basses avec ramping, quatre pattes, points bas et une voûte mouillante.

Henri repart vers la sortie car il n'était pas libre toute la journée.

On dépasse le carrefour de l'affluent amont et l'on poursuit dans une ambiance de plus en plus boueuse.

Arrivés au terminus dans la bien nommée salle de la décantation, on commence par creuser l'argile qui colmate la base du départ à désobstruer. Il s'agit d'une petite diaclase coupée au milieu par un pont rocheux. Un fort courant d'air soufflant en sort.

4 pailles plus tard et après avoir bien joué de la massette, le passage devient praticable.

On casse la croûte puis je m'engage dans le conduit. Hélas une dizaine de mètres plus loin, je bloque sur un étroit boyau à moitié noyé : une voûte mouillante. Les dimensions sont trop étroite pour tenter de passer car le conduit fait au moins 5m de long.

Le courant d'air fait des rides sur l'eau et un laminoir remontant semble filer derrière ce boyau aquatique !

Il faudra revenir avec 25m de tuyau pour désiphonner le passage et agrandir le plafond.

Pour finir on en profite pour planter des crampillons dans la salle de la décantation au dessus de gros blocs argileux instables afin de passer dessus en main courante.

Chantier à  poursuivre tant que la sècheresse se maintient.

Jeudi 15 août 2013 : participants : Henri, André, Jean-Pierre, Michel, Didier, Benoit, Théo, Jo, Olivier.

Grosse affluence pour la première annoncée...

Le matin : 4 équipes se constituent.

Jean-Pierre et Michel partent prospecter au sud de Campredon (repérage d'un sondage minier dans les calcaires).

Henri et André partent équiper les passages découverts lors de la dernière sortie (main courante et crampillons).

Didier, Théo et Jo partent visiter la cavité et faire des photos.

Benoit et moi attaquons la topo de la première partie (100m pour -40).

Tout le monde ressort pour casser la croûte au soleil puis l'après midi, nous sommes 6 à retourner sous terre (André, Henri, Benoit, Théo, Jo, Olivier).

On poursuit l'équipement des passages en main courante puis l'escalade de 6m et le creusement du boyau avec les aragonites en plafond.

Tout ceci prend beaucoup de temps et ceux qui attendent en bas sont vite transis de froid. Lorsque la voie est libre, André, Henri et Théo préfèrent ressortir.

Avec Benoit et Jo, on part revoir les départs laissés la dernière fois. Je fais 50 m de première en descendant un P6 en libre  ; cela redonne dans le lit du ruisseau temporaire.

                                                                                                      Lit de ruisseau temporaire avec banc de schistes en plafond

Hélas en amont le conduit bute sur une grosse trémie infranchissable. En aval, cela file jusqu'à une haute diaclase où le fort courant d'air aspirant démontre la liaison avec l'étroiture amont désobstruée dans l'ancien réseau (arrivée de l'actif).

On part ensuite revoir la grande diaclase au contact des schistes mais pas de découverte supplémentaire ; les plafonds remontent assez haut mais là aussi des trémies n'incitent pas à l'escalade.

Pour finir, on tente une dernière diaclase qui part vers l'est : 50m de progression dans une diaclase nord sud parallèle avec une remontée estimée à +20 par rapport à l'entrée mais pas de courant d'air soufflant.

               Coups de gouge dans un banc de schistes                                                   Parois concrétionnée

C'est assez déçu que nous repartons car la suite de la cavité parait désormais bien compromise.

Il reste à revoir les départs en plafond et éventuellement la poursuite de la diaclase aspirante en aval dans la première partie.

La topo est également à poursuivre.