Samedi 07 juin 2014 :
Les bonnes conditions météo étant installées, j'en profite pour faire une tentative de désobstruction au terminus.
Il ne reste plus beaucoup de capacité de stockage : c'est aujourd'hui que va se décider si l'aventure s'arrête ou pas.
Je m'installe et enchaine les perçages. J'utilise la même technique de dernier recours qu'au fond de l'aven des guêpes : étalement des déblais sur une couche de 30cm sur 5m de long.
Le méandre devient bas avec un sol calcité. Heureusement, je remarque que le plafond est constitué d'un colmatage de glaise.
Avec le pied de biche, je sonde l'épaisseur : il s'agit d'un véritable mur de boue de plus de 50cm d'épaisseur ... autant dire qu'à partir de là, l'ambiance va devenir vraiment grasse...
Chaque espace de stockage est mis à contribution... Terminus 2013 avec mur de boue en plafond
Je repère derrière un élargissement du méandre : une dernière salve et je pousse tout devant car je n'ai plus de place derrière moi.
Dégagement de la boue en plafond... qui est étalée au sol derrière ...
Je passe l'étroiture pour arriver dans une petite rotonde avec 2 départs.
Au sol se trouve un regard sur le méandre inférieur qui est encombré des résidus de la désob. En creusant un peu, je parviens à faire tomber les cailloux quelques mètres plus bas.
Rotonde avec espace de stockage à agrandir
En face se présente le départ d'un méandre horizontal fossile étroit en largeur à cause de banquettes latérales. Néanmoins je vois celui-ci se prolonger sur une dizaine de mètres de long.
Vues sur la suite du méandre
Il suffirait de casser les banquettes latérales pour avancer et voir comment se présente la suite.
Auparavant, il faudrait tenter d'agrandir le regard sur le méandre inférieur pour pouvoir s'en servir d'espace de stockage.
5m de première aujourd'hui et une suite qui n'est pas gagnée mais qui a meilleure allure que le terminus 2013. Il y a toujours ce petit courant d'air aspirant qui donne envie d'insister mais il va falloir se doter d'un moral étanche à la boue !