Samedi 19.02.11 : participants : Jo, Olivier

Sortie dans les montagnes dromoises suite à la découverte par Jo d'un trou souffleur lors d'une randonnée au dessus de St-May.

L'accès se fait par un sentier de randonnée. 160m de dénivelé plus haut et 15 minutes plus tard, nous voila au fameux trou souffleur en bord du GR.

Un rapide coup d'oeil montre que nous sommes sur une zone assez ébouleuse mais il y a quand même un bon courant d'air.

Une rapide désobstruction donne dans une poche terreuse où l'instabilité est trop dangereuse pour creuser plus loin. Le courant d'air provient surement d'un phénomène de tube à vent dans le flanc de montagne effondré.

Le temps est grandiose pour un mois de février et on se fait un petit apéro en T-shirt vers 800m d'altitude.

Le coin est magnifique et ressemble à la sierra de guara. D'ailleurs la présence de nombreux vautours rapelle encore plus ce coin aride espagnol.

Les rapaces font des cercles au dessus de nos têtes : ils doivent hésiter sur lequel des 2 spéléos va servir de déjeuner ...

L'après midi, une rapide prospection dans le ruisseau de Léoux ne donne rien.

                    Marche de retour du trou souffleur                                                 Gorges de l'Aygue en aval de St-May

On part prospecter dans le ruisseau de Pibou en dessous de Villeperdrix : ras sauf un semblant de méandre en bord de chemin.

On redescend voir la résurgence de la sexagésime en bord de route : quelques kilomètres de réseau siphonnant et bien boueux se développent en direction de la montagne d'Angèle. Le potentiel vertical atteint les 1200 m  de dénivelé...

      Une des entrées de la résurgence de la sexagésime                                                 Vue de l'intérieur

La résurgence sort sous le pont et se jette dans la rivière de l'Aygue

Pour finir, Jo, qui est toujours dans sa période "mine et phosphatière" m'amène sur une ancienne mine au dessus de Condorcet : petite galerie de 50m dans le schiste / calcaire / houille. Rien d'exeptionnel mais là au moins c'est propre...

Samedi 12.02.11 :

Sortie sur le plateau d'Albion pour continuer la désob de l'aven des Conches.

Il reste encore des plaques de neige mais la température est nettement plus printannière que la semaine précédente.

Le trou est toujours aspirant.

Elargissement de la paroi rocheuse afin d'avoir une largeur de travail confortable. Evacuation de nombreux blocs.

Le sol a été abaissé de 50cm. Arrêt sur des poches de vide entre des blocs.

Nombreux seaux de déblais à sortir à la prochaine séance.

Les parois instables de la diaclase sont à surveiller au fur et à mesure de l'aprofondissement du trou. Si cela donne, il faudra étayer.

Prospection au sommet de la montagne vers la ferme de la jeanette : RAS mis à part quelques grosses dolines bouchées.

Dimanche 30.01.11 :participants : Jo ; Olivier

Sortie désobstruction sous 20cm de poudreuse tombée durant la nuit.

Nous arrivons tant bien que mal à arriver vers Lagarde d'Apt malgré de nombreuses plaques de verglas sur la route.

On chausse les raquettes et on part désobstruer l'aven des conches.

Je m'attendait à ce que le trou souffle mais le courant d'air était aspirant (entrée basse à plus de 1000 m d'altitude ?).

On agrandi l'entrée grâce à la barre à mine puis on évacue une dizaine de seaux de déblais.

On grignote autour d'un feu ce qui est très appréciable vu la température extérieure voisine du 0°C.

Ensuite, Je poursuis le dégagement de blocs congelés par le courant d'air aspirant et on en sort plusieurs dont un à l'aide de sangle et corde.

En milieu d'après midi, on a gagné 1m en profondeur. La diaclase descend en plan incliné et butte sur des blocs et de la terre. Pour pouvoir creuser plus bas, il faudra élargir les parois de la diaclase et creuser le sol terreux.

TPAD : environ 4H

A suivre.

Samedi 22.01.11 :

Sortie sur le plateau ardéchois par une journée d'hiver classique : froide et ventée.

Descente au terminus du V2 pour désober le boyau à -95.

Essai d'une nouvelle technique de portage des batteries : "à l'anglaise" comme les plongeurs.

10 kg d'accus répartis de chaque côté du baudard dans des minikits le long des cuisses. L'avantage est d'avoir un kit "léger" à trimballer  (juste perfo, bouffe, flotte et boum-boum) ce qui économise les bras  .

Les seuls inconvénients sont les chocs que prennent les batteries lors des passages étroits. Conditionnement en mousse à améliorer.

Travail du boyau en microch...  . Je réussis à passer la tête derrière le coude à angle droit : la suite est beaucoup plus petite que ce qu je pensais d'après les photos.

Le méandre fait 5 à 10 cm de large sur 3 ou 4 m de profondeur... Par contre j'ai repéré un trou de serrure en plafond de méandre avec un semblant de volume quelques mètres derrière.

Méandre impénétrable avec surcreusement au sommet                 Pilier rocheux à suprimer entre les 2 départs

Ce qui est sur c'est que ça va être un sacré chantier. Il n'y a pas d'échos ni de cailloux qui dégringole : ça risque d'être un niveau horizontal étroit comme à -65 mais en pire !

Seul bon signe : toujours ce bon courant d'air.

Il va falloir "calibrer confort" le boyau dès le départ afin de pouvoir se faire passer les déblais puis les stocker au pied du ressaut de 3m.

Je remonte ensuite élargir le sommet du P10 à -65 : 4 pailles longues ont pulvérisées les éperons d'accès au puits. Reste à purger les parois et faire tomber le demi-mètre cube de déblais.

Ressaut d'1.5 m avant P10 après calibrage                     Sommet P10 vers -67 bouché par les déblais

La désob du terminus va devoir être mise en stand by  : vu que l'obstacle risque d'être long, il faut calibrer auparavant tout les passages étroits de -65 à -95 afin de pouvoir arriver au fond sans être trop cassé et dégoûté par les passages étroits...

Pour se donner une idée du travail  déjà réalisé, quelques statistiques :

 V1 : 20 sorties totalisant plus de 140h de désobstruction et plus de 121 tirs.

V2 : 27 sorties totalisant plus de 215h de désobstruction et plus de 227 tirs.

Cela fait donc à ce jour plus de 355h de désobstruction et plus de 348 tirs ...

Personnellement c'est mon plus gros chantier de désobstruction et ce n'est pas encore fini !

Vendredi 07 Janvier :

Sortie prospection à Brian sous un temps bien humide et venté.

Recherche d'une entrée permettant d'accéder directement dans le petit collecteur.

            Barres rocheuses au pied du massif                                            Détails du calcaire dolomitique

La diaclasee en bord de sentier présente un bon courant d'air alternatif réagissant aux raffales de vent extérieures.

L'axe de cette cavité est le même que celui du collecteur mais d'après la topo c'est trop haut en altitude et pas assez loin pour être l'entrée recherchée.

                      Diaclase avec courant d'air

Retour vers le hameau en bas du massif. Je repère l'entrée trouvée par Jean luc : on peut rentrer dedans mais c'est plutôt ébouleux. Par contre, il y a là aussi un fort courant d'air alternatif et la proximité en plan avec le terminus topo est d'une quinzaine de mètres...

Il y a des chances que ce soit là ou dans les parages. D'ailleurs j'ai trouvé un orifice terreux 3m au dessus avec là aussi du courant d'air.

                 Accès direct au collecteur ?                                                Secteur broyé d'où provient le courant d'air

Autre indice important : j'ai localisé dans le secteur une ampoule en verre 220 V intacte au pieds des buis ... ça doit être un loir collectionneur d'ampoules !

Il faut donc revoir la zone lorsqu'il n'y aura pas de vent et avec des températures plus élevées.

Il faudrait faire partir un fumigène depuis l'intérieur du réseau au niveau de la trémie : le courant d'air serait aspirant et la fumée facilement repérable en extérieur.

Une température extérieure supérieure à 10°C permettrait de faire l'opération ;  mais il faut trouver un volontaire...